C'est une sorte de fausse suite à Cliffhanger avec Stallone. On pourrait même le comparer à tous ces films catastrophes sortis à la fin des années 90 : les Volcano, Pic de Dante, Deep Impact, et j'en passe. Là, la seule différence, c'est que Vertical Limit est sorti en 2000.
Martin Campbell est un bon artisan. Il a su par deux fois redonner un coup de fouet à la saga James Bond, réalisé deux excellents Zorro. Donc, le film d'aventure, ça le connaît. L'action, il maîtrise. Vertical Limit, même s'il est tourné en studio chez lui, en Nouvelle-Zélande, propose quelques montées d'adrénaline et ce dès son introduction.
Et tant pis si on se coltine quelques personnages grossièrement taillés comme c'était souvent le cas dans ce genre de productions (genre le milliardaire sans scrupules, la jolie infirmière, le héros qui ne veut plus escalader) et des incohérences parfaitement assumées par Martin Campbell dans le commentaire audio en bonus du DVD car il fallait donner du rythme avant tout. Sûrement qu'il ne fallait pas que le spectateur ricain soit perdu. Ah, et Chris O'Donnell, y a pas. Je ne sais pas ce qu'il devient aujourd'hui mais je le trouvais déjà falot dans les deux Batman de Schumacher. Ce n'est pas Vertical Limit qui me fera changer d'opinion.