Ce film, c'est l'histoire d'un patron de chaine érotico-porno (Max) qui, histoire d'attirer plus de public devant l'écran, souhaite miser sur du contenu incluant violences et autres pratiques s&m. Il découvre (non par hasard, mais on ne l'apprendra que plus tard) Videodrome, un programme qui va alors provoquer euh... folie et/ou plongée dans un univers horrifico-fantastique.

Ce que je retiens le plus, c'est l'incertitude et le mal-aise que j'ai parfois ressenti devant ce film. Comme l'on découvre tout par les yeux du personnage principal, Max, on ne sait jamais vraiment si l'on se trouve devant une hallucination, ou bien la réalité. C'est assez déstabilisant, d'autant que la situation dure jusqu'au point final du film...

Par la thématique traitée ("virtuel" versus réalité), le côté très organique des métamorphoses d'objets (le flingue, la VHS, la télé et j'en passe), j'ai eu l'impression de voir dans Videodrome un prédecesseur pour Existenz, de 15 ans son cadet.
Linu
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le 7 juin 2012

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Linu

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