Cronenberg fait de Vidéodrome son Alice au Pays des Merveilles où tout est possible. Le scénario est d'un malsain mais assez pour que l'œil pervers du spectateur regarde tout en le dosant pour qu'il reste attentif. Le réalisateur a produit son Vidéodrome où chaque goutte de sang à son importance et son sang. Il garde toujours les mêmes maquillages horrifiques incroyable qui font mouche ( pas mal ).
Seul bémol majeur? Tout comme pour Alice, Cronenberg nous a perdu dans un monde où réalité et rêves forcés se mélange laissant le spectateur pantois et cela peut etre assez répulsif au visionnage, élément identique chez pas mal de film de Nolan.
Vidéodrome est un hymne a la sexualité différente, a la lubie malsaine de l'homme et au voyeurisme, et c'est assez réussi dans l'ensemble.