Désormais presque crédible...

Quatrième film de mon petit cycle d'Halloween :

"Viral" de "Henry Joost" et "Ariel Schulman". (2016).

'Viral' ne cherche pas à être mémorable, c'est juste un film de genre parmi d'autres : L'un de ses charmes réside justement dans son absence absolue de prétention. Malgré tout il tient ses promesses en offrant au téléspectateur quelques bonnes frayeurs, une histoire crédible, des jeunes acteurs qui s'en sortent très bien. C'est bien filmé avec quelques scènes fortes.

Ici "Blumhouse" présente une histoire qui, même avec quelques éléments d'horreur, tente d'être quelque chose de différent, davantage orienté vers le drame et le suspens de S.F et cette combinaison rend le film un peu plus réaliste; "Viral" se ressent désormais de façon différente depuis la pandémie du Covid. : on y voit par exemple des gens qui ne peuvent pas sortir de chez eux, le port obligatoire du masque, les jeunes qui vont à une fête quels que soient les risques... c'est difficile de ne pas s'identifier aux jeunes protagonistes. Même si ce virus n'a pas grand chose à voir avec le Covid par lui même , on sait maintenant que ce genre d'épidémie peut se déclarer n'importe quand et sous n'importe quelle forme.

Le choix que l'on devine au départ budgétaire (Blumhouse oblige) des cinéastes de tout monter à hauteur des personnages est pour beaucoup dans la réussite du film : on en sait pas plus qu'eux, on ne voit que ce qu'ils peuvent voir; la caméra les suit de près (et virevolte autour dans un certain plan particulièrement réussi…).

Comme quoi on peut réussir des films simples mais aboutis.