Vivre et laisser mourir marque un petit tournant dans la saga James Bond, puisque ce coup ci on dit vraiment adieu à Sean Connery, l'agent 007 fait peau neuve, et pas juste le temps d'un seul film comme avec Lazenby, la deuxième période commence, celle de Roger Moore.


Moore qui à l'époque, quand j'étais petit quoi, était mon Bond favoris, le fait d'avoir vu pas mal de fois L'espion qui m'aimait a du jouer, mais j'aimais vraiment cette incarnation de Bond, maintenant avec le recule, bah je l'aime toujours bien. Durant les premières scènes c'est sur que ça fait bizarre, Bond n'est plus incarné par un brun ténébreux, mais par un châtain plus humoristique, quand on regarde la saga d'un coup, le changement parait brutal, mais quelque part cela est bénéfique, ça renouvelle un peu le tout.
Voici donc le premier opus de la période Moore, opus que je n'avais pas vu, j'en suis quasiment sur, à 99,99999%, toujours un plaisir donc de découvrir un nouvel épisode de la célèbre saga, épisode qui n'est pas en très bonne position dans le cœur des fans, mais moi j'y ai trouvé mon compte. Face à face intéressant, homme de main en métal, un danseur au rire affreux, une course poursuite en bateau carrément fun, des serpents, un humour pas désagréable, et... et c'est James Bond quoi !


Roger Moore est nouveau dans la saga, mais le réalisateur lui connait bien la maison, Guy Hamilton est de retour pour la troisième fois, sa dernière fois ne date en plus de pas si longtemps, puisqu'il avait signé deux ans plus tôt Les Diamants sont éternels. Il maîtrise toujours autant sa réalisation, ainsi que sa mise en scène, Moore quant à lui fait office de très bon 007, faut si habituer bien sur, mais moi j'ai toujours aimé ce bon vieux Roger dans ce rôle, son charisme a fait ses preuves dans Amicalement vôtre faut dire, la classe britannique.
Il va devoir ici découvrir pourquoi plusieurs agents se sont fait assassiner sur le terrain, à force de fouiller, il tombera sur un certain Mister Big et un certain Dr Kananga, Yaphet Kotto se glisse dans la chemise du méchant, un noir..., non mais un méchant noir quoi, pourquoi pas un James Bond noir pendant qu'on y soit ? Kotto fait le job, quant à la charmante Jane Seymour, sans être la meilleure James Bond Girl, ne déçoit pas.


En bref, à travers ces décors toujours aussi plaisants à regarder... j'ai d'ailleurs retrouvé un peu ce coté tropical, jungle de Dr No, j'aime beaucoup ça, la nouvelle Orléans est aussi un décor intéressant ...nous suivons cette mission assez folle par moment, le coup de l'avion avec la femme qui prend des cours de pilotage, la course en bateau avec le shérif qui devient fou, ou encore la scène très tendue des crocodiles, non vraiment un cru très divertissant et toujours aussi captivant.

-MC
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le 24 oct. 2015

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-MC

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