le pathétisme à l'état de l'art

Vous m'excuserez cher lecteurs/lectrices mais cette critique sera brute et directe.

J'étais déjà, de base, très sceptique en voyant les extraits de ce film, mais le simple fait que le groupe Archive est pu faire la bande son du film m'a convaincu de prendre le risque de le visionner.

Dès le départ, et cela durant tout le film, sans aucune forme d'exception, cela sonne complètement faux. Tout n'est que gros clichés successifs maintes fois utilisés et uniquement pour répondre à une sorte d'audience teenago-lgbtisto-feminazie-uberisé.

On sent que Mélanie (la réalisatrice) à voulu combler toutes ces envies et fantasmes le plus rapidement possible et les enchaines à l'écran sans réelles transitions. Ah tel point que le scénario à dut être écrit entre le plat et le dessert d'un fast-food de province pour répondre à un besoin immédiat de netflix de combler ses clientes en manque d'actions féminines (ou surement dût à une obligation de parité quelconque).

Adèle est carrément exacerbante au possible. Pseudo cool rebelle vulgaire, on n'a pas l'impression quel joue un rôle.

L'arrivée du 3e personnage dans l'histoire est le comble du pathétisme. Plus que pas du tout crédible (malgré un charme certains!) on sent bien qu'elle est littéralement utilisé comme potiche et fantasmes.

J'ai rarement vu une catastrophe visuelle aussi flagrante et grossière.

Le pire c'est que au final la très bonne musique du groupe Archive n'est pas spécialement bien utilisé et cela entache l'image de ce groupe pourtant légendaire maintenant.

C'est du consumérisme de masse pour répondre rapidement et vulgairement à un besoin de divertissement bien trop calorique et gras pour la santé mentale.

Même si vous souhaitez perdre 1H30 de votre vie, je vous assure que vous pouvez trouver mieux à faire et vous risquez quand même de le regretter dès le milieu du film.

Accorder du crédit à ce genre de film c'est mener notre humanité directement dans les poubelles de l'histoire intergalactique.

Bisous.