Cette adaptation de la pièce de 1605 de Ben Jonson, dramaturge, comédien, poète, critique et personnalité littéraire contemporain de Shakespeare et Marlowe est un film sarcastique sur l'attrait, pour certaines personnes, de l'argent à l'instar de la apièce l'Avare de Molière. Le film doit ici à la présence de quelques monstres du cinéma français d'avant-guerre, Harry Baur, Fernand Ledoux et Louis Jouvet. La performance d'acteur qui m'a toutefois le plus ébloui est à coup sûr celle de Charles Dullin que je ne connaissais pas. Certains dialogues, notamment lors du procès de Volpone, sont assez truculents. Par exemple, Corbaccio qui dit de Volpone que c'est un excellent ami, parfaitement solvable (lol).