Volt, star malgré lui
5.6
Volt, star malgré lui

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Chris Williams (2008)

Voilà une idée particulièrement originale et mignonne pour ce troisième Disney en images de synthèse. Le cheminement physique et intérieur d'un chien héros d'une série télé, persuadé que le monde entier est le monde de sa série et donc qu'il est un super chien, confronté au monde réel.


L'introduction est particulièrement spectaculaire où Penny, une adolescente est accompagnée de son chien Volt, doté de super pouvoirs vivant des aventures fantastiques notamment pour confronté un super méchant... avant que nous ai révélés que ces quelques minutes ne sont qu'un épisode de série télé. Le film avec son chien très mignon vise clairement un public enfantin et cette introduction puis quelques scènes par la suite sont particulièrement instructifs et montrent : "Voilà comment c'est fait une série télé.", avec multi caméras, perchmans... et même l'univers de la télévision : le fameux public cible "18-35 ans". C'est très réaliste, parce que c'est comme ça en vrai.
Sauf pour Volt, conditionné, dressé pour croire que toutes les aventures qu'il vit avec sa maîtresse sont Réelles, après c'est tout ce qu'il connaît, il n'a jamais vu la vraie vie : ce qui n'est pas fait penser au pauvre Truman Burbank dans "The Truman show".
Mais en deux coups de cuillères à pot : le voilà catapulté à New York : les immenses avenues, la foule, les ruelles sales, ces chat(te)s de gouttière : la réalité. Mais pour lui, il est toujours dans son monde et est persuadé que sa maîtresse à été kidnappée par le méchant et va se mettre à sa recherche. En route, il est manipulé par des piafs qui l'orientent vers Mitaine, une chatte de gouttière pas très commode. Et exige qu'elle la conduise à sa maîtresse... à Hollywood, donc.


Et c'est parti pour un road buddy movie : traversant les Etats-Unis et progressivement Volt va devoir se rende compte de ce qu'est le monde réel et qu'il n'a pas vraiment de super pouvoirs.


L'aventure est palpitante, le rythme effréné, des répliques bien senties, des personnages bien travaillés et touchants, un humour efficace et un petit message final : que l'affection, elle, n'est pas simulée. Il y a bien sur quelques petits ventre mous ici et là.
Le graphisme, au moment où j'écris ma critique, soit pratiquement treize ans après sa sortie, tient toujours le coup : c'est vraiment mignon et le début et la fin sont toujours saisissants.
Depuis quelque peu oublié par la décennie suivante d'immenses cartons que ce seront ses successeurs, "Volt, star malgré lui" vaut toujours le coup d'œil.

Créée

le 22 nov. 2021

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Derrick528

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