le 5 juin 2019
Pas de cul pour le MCU
**Pinacle tragique des X-men de Chris Claremont, inaugurant une vague de débauchages anglais par l'écurie Marvel, la transformation de Jean Grey en Phénix Noir et la mort de l'Elektra du Daredevil de...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Aille ! Ce film est une modérément extravagante satire du colonialisme américain. Dans l'esprit, il adopte la démarche multiparodique de Y'a-t-il un pilote dans l'avion, mais dans les faits, cet étrange amalgame ne réussit pas à transformer ses références en gags.
Des missionnaire viennent diriger la construction d'un pont dans un village vietnamien en 1962. Ils vont se trouver au milieu d'un enchevêtrement d'intérêts, entre seigneur de la guerre et trafiquant de drogue, communistes (futurs vietcongs), et CIA - tous voulant un pont qui leur permettra d'étendre leur influence politique et commerciale.
Le mec qui supervise nos bénévoles a un grand couteau qu'il appelle Mike. Tom Hanks est un arrogant gosse de la haute qui fuit les dettes que son père, déçu par son rejeton, ne veut pas racheter. John Candy est un fou de dieu dont la première bonne idée est d'abattre l'arbre sacré du village pour fabriquer le pont (que les villageois ne veulent pas). Ils sont accompagnés par une femme altruiste probablement inspirée par l'un de ces films avec Audrey Hepburn en missionnaire ayant des vues sur la star masculine.
Attention gros spoil ! Le mec qui parle à son couteau n'est pas un missionnaire mais un agent de la CIA, et en collusion avec le trafiquant de drogue en plus! Shlocking!
John Candy subit un lavage de cerveau express par les communistes, et devient leur agent plus ou moins dormant mais toujours illuminé (Manchurian candidate?).
Sur une bande sonore enchaînant d'extravagants bruits de basse-cour (le seul passage qui m'a fait rire), Tom Hanks tape le poker avec les locaux, misant gallinacées et fruits exotiques (parodie de la scène de la roulette brusque de Voyage vers les tropiques, je suppose). J'oubliais, il s'appelle Lawrence, il est le premier à être adopté par les indigènes, et va contribuer à la construction du pont, sinon le trafiquant de drogue le fera exécuter par sa garde de sumos gays ou par son amante aux griffes d'acier.
Oserai-je suggérer que Tom se tirera de cette mauvaise passe? Et qu'il ouvrira un bar casino (Casablanca) ?
Je ne sais pas pourquoi Dan Ackroyd ne joue pas dans ce film.
Créée
le 14 janv. 2018
Critique lue 380 fois
le 5 juin 2019
**Pinacle tragique des X-men de Chris Claremont, inaugurant une vague de débauchages anglais par l'écurie Marvel, la transformation de Jean Grey en Phénix Noir et la mort de l'Elektra du Daredevil de...
le 1 août 2019
Ari Aster continue d'exploser les limites du genre horrifique. Il propose un renversement de perspective, une expérience psychédélique et philosophique. Son but est de nous faire entrer dans la peau...
le 13 mars 2018
Pourquoi consacrer une critique à une série éminemment dispensable ? Pour régler des comptes, je suppose. Je suis resté collé devant pendant 6 saisons. Pourtant, j'avais bien remarqué qu'elle ne...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique