C'est une esquisse plutôt réussie du visage de la bestialité qui sommeille en chacun de nous. Une ambiance froide et réaliste de l’Amérique jeune qui découvre la solitude et les comportements étranges qu'elle entraîne dans ces terres qu'elle ne cesse de s'accaparer.
Quel dommage que la bande originale - pourtant acclamée, semble-t-il, à la sortie du film - ne vienne recouvrir le tout d'un accent comique Ouatzeufeuckesque et enlève toute crédibilité à certaines scènes. On n'aime ou on n'aime pas, je n'aime pas. Les bandes originales "excentriques" peuvent faire des merveilles, mais on s’aperçoit en regardant Vorace que ce n'est pas toujours le cas...
Une sorte de Deliverance du XVIIIème siècle, la volonté de détruire ses tympans à chaque instant du film en moins.