L'affiche et l'échec commercial de Vorace ne permettent pas d'en attendre grand chose, si ce n'est un énième film d'horreur trash au contexte pas bien défini. Triste erreur, car ce film méconnu a bien plus à offrir.
A commencer par une BO géniale et bizarre (co-écrite par Damon Albarn), et un Robert Carlyle complètement déchaîné, meilleur que jamais. Il s'agit donc d'une histoire de cannibalisme, qui se passe vers 1840 dans une superbe ambiance de western enneigé, et qui tape aussi bien dans l'épouvante suggérée que dans la comédie noire assez folle.
Le résultat est un film original, finalement assez subtil, et suffisamment étrange pour mériter un coup de cœur personnel.