Encore une fois, le titre français ne rend pas justice à l'original, littéralement "le chasseur de cerfs". Sur les 3 heures de film, Cimino divise l'ensemble en presque 3 part égales : la vie avant le départ, les épreuves sur place, le retour (ou la tentative de retour).


The deer hunter, c'est comment la guerre chamboule les hommes, comment elle les rends cinglés.


Cimino prend son temps. Le temps de filmer l'amitié, la fête, le travail, les chasses aux cerfs, les chansons entre potes, la vie... C'est presque un film communiste, un éloge d'une classe ouvrière américaine envoyée à la boucherie. On a chaud pour les hommes dans l'usine de sidérurgie, on sent la fumée qui recouvre la ville. Le mariage semble relever d'une précision presque documentaire.


L'image est sublime et les interprètes bouleversants de justesse.


Tout juste peut-on regretter une scène finale inutile et absurde : Pourquoi le personnage de Mike accepterait-il de jouer à la roulette russe, alors que lui a tourné la page ?


LA FIN, RACONTÉE POUR BRILLER EN SOCIÉTÉ / EMMERDER VOTRE VOISIN / S'EN SOUVENIR :


Des trois copains Mike, Steve et Nick, le premier revient entier mais marqué, il retrouve le personnage de Meryl Streep et commence sa vie avec elle. Steve revient, mais pas entier, et c'est son épouse qui devient à moitié folle.
Nick ne reviens pas, rendu dingue par les tortures consistant à faire des paris de roulette russe. Il joue au Vietnam et envoie de l'argent à Steve. Quand Mike revient le chercher, il le défie dans une ultime partie, qu'il perd. Son corps est rammené en Pensylvanie par Mike.

Minostel
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le 31 mai 2016

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