Une balle dans l’âme

Après 3 heures, je suis sous le choc.

J'ai traversé une expérience émotionnelle lourde. J’ai l’impression d’avoir vécu quelque chose d'humain et de tragiquement universel.

J'ai vu un mariage splendide, baigné dans sa lumière dorée, ses chants russes, sa chaleur… je pouvais y rester des heures.

Et puis, soudain, le gouffre. La guerre surgit sans prévenir, sans transition nette. Et tout bascule.

Après le retour, Michael ne sait plus comment se reconnecter aux autres, les visages sont les mêmes, mais les âmes ne le sont plus. Nick est perdu au point de ne plus vouloir rentrer. Leur ville quant à elle paraît plus froide, plus vide.

Le retour à la vie normale est presque plus dur à regarder que les scènes de guerre. C'est l'innocence qui est partie pour toujours. Il n’y a pas de retour possible. Une amitié brisée. Juste des ruines intérieures et des souvenirs qui pèsent trop lourd.

The Deer Hunter m’a profondément marqué et continue à résonner en moi.