La seule chose de cohérente dans ce film c'est la forme des fesses d'Angelina Jolie, c'est dire...

Même si je serai sûrement le seul à faire cette remarque, mais ce Wanted, adaptation d'un comics du même nom de Frank Millar, lui-même réalisateur du film, fait en première partie penser à Fight Club. En effet, on a encore une fois le syndrome du "dépressif au bord de la rupture" devenant peu à peu un pur objet de consommation. Du Fight Club tout craché. On remarquera aussi un petit amusement à faire des clins d'oeuil aux spectateurs, notement avec une esthétique et une photographie faisant beaucoup penser à Fight club. Mais c'est c'est avec cette même esthétique que l'on découvre ce que veut nous transmettre le film, c'est-à-dire et volontairement pas grand chose, ce qui fait d'ailleurs la meilleure qualité du film, qui est d'être exactement comme on l'attend : débordant d'énergie communicative, et cela, comme je viens de le dire, rien que par l'esthétisme, qui répresente le film à lui-seul : tout fonctionne par l'exagération ; ainsi, même les couleurs des décors sont poussées, mais le plus important reste les scènes d'action, qui font encore une fois volontairement penser à nos petits jeux d'enfants, dérivant dans des situations de plus en plus irréalistes ("et puis là le train il est traversé par une voiture, et après il tombe du pont"...etc.), et tout ça non sans des éclaboussures de sang tout à fait rigolotes, et, aussi surprenant que cela puisse être, c'est ce qui fait tenir tout l'"intérêt" du film, mais c'est là que l'on se heurte à un des plus gros défauts du film, car si on le regarde au premier degré et qu'on critique le film pour les raisons que vous savez, on aura beaucoup de gros défauts à trouver, mais si on le regarde au second degré, on lui découvre pire que tout ce qu'on aurait pu dire au premier degré de la chose : le film se prend beaucoup, mais alors là beaucoup trop au sérieux, et finalement, on sent que le pressentiment qu'on a senti à la première partie du film, c'est-à-dire que le film allait peut-être ressembler à fight club, ce qui veut dire avoir un minimum d'intelligence (je ne vais pas aller dire que le film comme ça n'en a pas), revient comme étant une preuve que ce film a ce qu'on pourrait appeler chez un être humain une double-personnalité. d'ailleurs, profitant de cette métaphore pour continuer le schéma : vous êtes le film, c'est-à-dire un... Schizophrène. Pourquoi votre femme vous quitte ? Et si on remplace cette "femme" par notre "appréciation du film", je vous repose la même question : pourquoi votre appréciation du film baisse ? Parce que, franchement, un homme (ou un film (... Vous m'aurez compris)) qui fait de la philosophie sur la monotonie de la vie, ou qui parle d'un complot "recherché" (enfin c'est apperemment ce que les scénaristes pensent) avant de devenir un psychopathe qui arrive à faire des balles magiques qui tourne à 360°, c'est n'est pas supportable... Pour en venir à ce fameux "complot "recherché"", ou pour le dire plus simplement : parler du scénario, on a effectivement droit à une sorte de retournement de situation aussi vieux que Star wars 5 (ceux qui ont vu les deux films me comprendront), arrive à surprendre... Ou, devrais-je dire, c'est plutôt le fait qu'il y en ait un qui surprend. Que reste-t-il ? Les fesses d'Angelina Jolie ? Les jolis pistolets ? la balle incroyablement puissante qui arrive à traverser dix cerveaux, même si ça ne doit pas être si extraordinaire, vu à quel point ces dix cerveaux ont l'air peu rempli... Et pour tout dire, si le film avait été beaucoup plus bête, là on l'aurait vraiment apprécié (c'est un fait totalement paradoxal, je le sais plus que tout), et s'il avait été intelligent dans son intégralité, je crois que le film qui viendrai serait totalement impossible... Bref, blockbuster quand tu nous y tiens... Conclusion : Moi je dis vive les balles magiques qui font des demi-tours, vive les supers-tireurs qui arrive à enfoncer une balle dans le crâne de quelqu'un en tirant d'à peu près 10 kilomètres, tout en traversant Donuts, cannettes de bières, vive les jolies femmes qui ont un nom de famille qui leur va bien, avec un film qui leur va bien, et surtout je dis vive les films d'actions américains... Jouissif, un mot qui résume tout le film...

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le 11 juin 2011

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vivien-B

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