L'intelligence artificielle peut-elle se substituer aux militaires en cas d'attaque nucléaire ?
Le film commence et finit au centre de commandement américain où des alarmes signalent une attaque nucléaire soviétique massive. Le niveau d'alerte va passer progressivement de DEFCON 5 à DEFCON 1 au fur et à mesure que la menace se précise et la tension du spectateur va monter crescendo.
La caractéristique du film est de faire se rencontrer le film dramatique et le teen movie.
John Badham ne s'éloigne de La Fièvre du Samedi Soir que pour mieux retourner aux personnages adolescents, avec son héros Mathew Broderick en hacker en herbe qui, en essayant de pirater des jeux de société, se retrouve à pirater Joshua, le supercalculateur du département de la Défense.
Le tout est d'une grande naïveté et personne ne peut y croire une seconde, mais John Badham, devenu par la suite prof de cinéma, réussit malgré tout à nous divertir et même à nous faire frémir sur la fin, et avec le recul si on ne peut que sourire de cet ado qui avec trois lignes de MS-DOS réussit à s'introduire dans le réseau le plus sécurisé de la planète, on a comme l'ombre d'un doute sur la fiabilité des systèmes de défense automatisés actuels et de leur intelligence artificielle toujours plus présente. Et si l'utilisation du jeu de morpion était le dernier recours pour sauver le monde ?