We Need To Talk About This Shit

Merci à ces enfoirés du fofo, pour le premier vote nous avons droit à ce film, choisis lors du dernier vote car il était à égalité avec JSA de Park Chan-Wook, à ceux qui ont voté We Need To Talk About Kevin, allez vous faire foutre. Voilà pour la partie la plus intéressante du film, la meilleure scène du film sera clairement le générique de fin, quand j’ai compris que mon calvaire était terminé j’en ai presque lâché une larme, c’est le genre de film à me faire regretter Transformers.

L’histoire, entrecoupée entre flashbacks, flashforwards et flashgordon aussi utile qu’une teub sur le front, tout ça pour donner un aspect compliqué à un film qui se résume facilement sans ce procédé honteux : Eva Kardashian, pardon Khatchadourian donne naissance à un psychopathe, elle ne l’aime pas, un jour il tue tout le monde, et tout le monde reporte sa haine sur la pauvre mère, c’était pas la peine de te faire passer pour une intellectuelle la réalisatrice. Ce film est un cliché sur patte du film d’auteur qui te prend de haut et te crache limite à la gueule : déjà comme évoqué plus haut la narration du film n’apporte rien de plus que des maux de tête, certains plans totalement absurdes mais qui sont censés être contemplatifs du reflet de l’âme de la souffrance intérieur de l’extérieur contrastant avec la teinte de son esprit, en tout cas c’est de cette façon que j’ai imaginé la réalisatrice en discuter, les longs regards qui ne veulent rien dire, l’impression que tout le monde a une vie de merde, bref je m’arrête là, pas envie de me remémorer trop de souvenirs de cette purge.

Le seul point positif du film est Tilda Swinton, qui est stupéfiante comme à son habitude, mais le reste du casting m’a laissé dubitatif, en particulier Ezra Miller qui surjoue comme rarement, TU L’AS VU MON REGARD INTENSE DE PSYCHOPATHE ??? Les secondaires sont quant à eux aussi transparents qu’une robe de Miley Cyrus, donc je ne m’attarderai pas sur eux.

Au niveau esthétique, le film veut se donner un genre, le problème c’est que la réalisatrice avait ses règles tout au long du tournage, un miracle de la nature sans doute, c’est ça ou elle fait une fixette inutile sur la couleur rouge, et ça n’ajoute rien à ce film déjà vide à part un ras le bol.

Pour conclure vite fait, c’est typiquement le genre de film que je déteste, un film qui se prend pour quelque chose qu’il n’est pas et qui en prime se fout de la gueule de ses spectateurs, et puis putain que c’est chiant, j’ai vu des épisodes de Derrick moins monotone que cette merde.

MERCI LE FOFO