Fedora
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le 24 juil. 2015
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Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
Le film commence assez bien : un couple de quarantenaires rencontre un couple de "vingtenaires" et se met à revivre, alors qu'ils étaient enlisés dans leur confort bourgeois. Les situations sont drôles, il y a une certaine critique du monde connecté, nombriliste et ennuyeux qui est celui de l'occident contemporain.
Mais le film opère un virage vers le milieu, et s'inverse.
En fait, les jeunes sont faux, et la morale est claire : il faut accepter son âge et se conformer à ce que la société bourgeoise attend d'un quarantenaire, c'est-à-dire que quand on a 40 ans, il faut boire du vin rouge en écoutant de la musique classique - et avoir des enfants. Eh oui, c'est comme ça qu'on est heureux.
Dans la seconde moitié donc, le film revient sur ce qui avait été critiqué pendant la première moitié pour le légitimer. La morale conformiste, conservatrice voire complètement réactionnaire remplace l'humour du début et sa critique légère. En fait, il faut vivre comme des vieux cons quand on est vieux (et vivre comme des jeunes cons quand on est jeune).
Triste dialectique (à bien y réfléchir, elle est comme toute dialectique, platonicienne ou hégélienne pour citer les deux exemples les plus connus et les plus évidents) : le second moment revient sur le premier pour l'annuler en le dépassant, mais en fait il ne s'agit que de confirmer par un détour artificiel la pensée présente dès l'origine, à savoir un conformisme total.
Le dépassement n'en est pas un, il n'est qu'une révélation du préjugé érigé en principe.
La morale ne me dérange pas toujours, mais je la préfère chez La Fontaine.
Créée
le 14 févr. 2016
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