White White World

Dans le drame serbe White, White World, les personnages chantent, mais ne dansent jamais. Conçu comme une tragédie grecque moderne se déroulant dans la ville minière délabrée de Bor, à l’est du pays, le film suit un groupe restreint de locaux désabusés, pris dans des histoires d’amour malavisées et d’autres actes impulsifs. Mais les chansons n’intègrent aucune chorégraphie ni artifice esthétique : elles s’insèrent crûment dans des tableaux marqués par la rudesse et la misère du quotidien.