Cette franchise sombrait déjà dans le nanar dès son second opus mais alors ce troisième épisode, réalisé par Chris Angel et sorti directement en vidéo en 2001, enfonce un dernier clou dans le cercueil ! C'est cette fois-ci une étudiante qui découvre l'opale dans une boite, elle-même dans le bureau de son professeur. La suite, on la connait, le Djinn s'échappe, prend la forme de la première personne qu'il trouve, à savoir ici le professeur, et veut remettre la main sur la fille afin qu'elle exauce ses trois vœux. Il y a d'ailleurs toujours une connexion entre les deux, la fille étant assaillie de visions. Bon alors évidemment, c'est une suite facile qui ne se contente que de reprendre les schémas des deux premiers (avec tout de même un changement majeur mais on y reviendra) mais avec cette fois, un aspect bien cheapos. Eh oui, si le second était raté, il était au moins aussi réussi visuellement parlant que le premier (et encore) mais alors là, que ce soit des décors cartons-pâtes ou simplement inexistants, de la musique tout droit sortie d'un film porno ou des scènes d'action risibles au possible (la scène de l’Église pas exemple), tout sonne faux. Et puis bon, on a aussi énormément de scènes de sexe ou juste de filles nues pour meubler l'ensemble. Pour en revenir au changement majeur de ce troisième épisode, déjà, la mythologie du Djinn change avec l'histoire de la boite parce-que j'imagine que c'était moins couteux qu'une statue et puis l'héroïne se fait aider cette fois de l'archange Michel et de sa belle épée qui prend la peau de son petit-ami. Voilà, ça aurait pu être une bonne idée mais ça tombe à l'eau, comme le reste. Ainsi, malgré la présence du fils de Sean Connery (rien que ça), "Wishmaster 3 : Au-delà des portes de l'Enfer" tombe dans la série B la plus totale et boucle finalement la boucle avec le premier qui parodiait justement le "genre".