L'histoire est assez banale et courante chez Woody Allen : des personnages hauts en couleur qui affrontent leurs peurs, leurs désirs et essaient de créer des liens entre eux pour se donner l'impression de vivre.
J'ai particulièrement aimé le travail des couleurs qui tournent et se modifient selon les répliques des acteurs, surtout chez Kate Winslet, et rappellent tout le côté forain de la grande roue.
J'ai aimé les mouvements de caméra très différents du travail général de Woody Allen.
Enfin, le jeu des acteurs est à la hauteur du reste : Kate Winslet est épatante en actrice ratée qui se morfond sur sa jeunesse, on prête une maturité et un caractère à Juno Temple qui contraste parfaitement avec son physique, et James Belushi est crédible dans le père gaga et éperdu par le retour de sa fille prodigue. Reste Justin Timberlake un peu en-dessous, malgré une performance très bien coachée. Quel dommage qu'il dodeline de la tête toutes les cinq secondes, ce qui empêche de se concentrer pleinement sur ce qu'il a d'autre à montrer.