Un ennemi non identifié attaque simultanément toutes les villes côtières de la planète. Sur la côte ouest des Etats-Unis, seule Los Angeles est encore debout. L'armée livre alors une incroyable bataille pour tenter de sauver ce dernier bastion humain. Le sergent Nantz (Aaron Eckhart), hanté par la perte de ses hommes lors de sa dernière mission, se voit contraint de repousser sa retraite pour servir une dernière fois son pays dans ce combat sans précédent.
Fâchés avec les extraterrestres depuis l'horrible « Skyline », nous nous étions préparés au pire en allant voir « Battle : Los Angeles » (dans son titre original). Et pourtant, on vous avoue que nous avons vécu cette invasion avec un certain plaisir. Liebesman prend soin d'éviter les pires clichés du genre. Pas de discours de président ni d'histoire de famille recomposée à la Roland Emmerich, les seuls protagonistes de « Battle : Los Angeles » sont des marines, des durs, des vrais, qui aiment leur pays. La presse ne manquera pas de reprocher à Liebesman de réaliser un spot publicitaire pour l'armée américaine de 116 minutes. Et pourtant, sans le sens du sacrifice, certes surdéveloppé, de ses soldats, l'US Army ne serait rien : ses bases de se font rayer de la carte les unes après les autres et ses forces terrestres et ariennes se révèlent être d'une impuissance totale.
Très proche de l'univers du jeu vidéo « Enemy Territory : Quake Wars » (la caméra à l'épaule reproduisant en plus les sensations d'un FPS), « Battle : Los Angeles » est une succession de scènes d'action ultra nerveuses et réalistes qui ont de quoi repaître les plus grands fans du genre. Excepté la rencontre avec une poignée de civils (dont on se serait bien passé), ça n'arrête pas ! A tel point que le film s'apparente plus à « La Chute du Faucon noir » qu'à « Independance Day », et c'est tant mieux !
Véritable film de guerre donc, « Battle : Los Angeles » propose un spectacle impressionnant et stressant. Le tout, vous l'imaginez, sans aucune complexité psychologique. Mais on s'en fout, on n'est pas là pour ça et en plus il y a Michelle Rodriguez qui nous ressort son rôle de femme soldat plus virile que tous ses acolytes masculins.