Un ennemi non identifié attaque simultanément toutes les villes côtières de la planète. Sur la côte ouest des Etats-Unis, seule Los Angeles est encore debout. L'armée livre alors une incroyable bataille pour tenter de sauver ce dernier bastion humain. Le sergent Nantz (Aaron Eckhart), hanté par la perte de ses hommes lors de sa dernière mission, se voit contraint de repousser sa retraite pour servir une dernière fois son pays dans ce combat sans précédent.

Fâchés avec les extraterrestres depuis l'horrible « Skyline », nous nous étions préparés au pire en allant voir « Battle : Los Angeles » (dans son titre original). Et pourtant, on vous avoue que nous avons vécu cette invasion avec un certain plaisir. Liebesman prend soin d'éviter les pires clichés du genre. Pas de discours de président ni d'histoire de famille recomposée à la Roland Emmerich, les seuls protagonistes de « Battle : Los Angeles » sont des marines, des durs, des vrais, qui aiment leur pays. La presse ne manquera pas de reprocher à Liebesman de réaliser un spot publicitaire pour l'armée américaine de 116 minutes. Et pourtant, sans le sens du sacrifice, certes surdéveloppé, de ses soldats, l'US Army ne serait rien : ses bases de se font rayer de la carte les unes après les autres et ses forces terrestres et ariennes se révèlent être d'une impuissance totale.
Très proche de l'univers du jeu vidéo « Enemy Territory : Quake Wars » (la caméra à l'épaule reproduisant en plus les sensations d'un FPS), « Battle : Los Angeles » est une succession de scènes d'action ultra nerveuses et réalistes qui ont de quoi repaître les plus grands fans du genre. Excepté la rencontre avec une poignée de civils (dont on se serait bien passé), ça n'arrête pas ! A tel point que le film s'apparente plus à « La Chute du Faucon noir » qu'à « Independance Day », et c'est tant mieux !
Véritable film de guerre donc, « Battle : Los Angeles » propose un spectacle impressionnant et stressant. Le tout, vous l'imaginez, sans aucune complexité psychologique. Mais on s'en fout, on n'est pas là pour ça et en plus il y a Michelle Rodriguez qui nous ressort son rôle de femme soldat plus virile que tous ses acolytes masculins.

Cygurd
6
Écrit par

Créée

le 16 mars 2011

Critique lue 2.3K fois

21 j'aime

31 commentaires

Film Exposure

Écrit par

Critique lue 2.3K fois

21
31

D'autres avis sur World Invasion : Battle Los Angeles

World Invasion : Battle Los Angeles
MassInfect
3

Sont cons ces aliens...

Et voilà, ils se sont encore faits botter le cul par l'armée américaine... Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas la technologie adéquate : il leur aurait suffi d'un simple lecteur DVD, sur lequel ils...

le 29 mars 2011

65 j'aime

3

World Invasion : Battle Los Angeles
drélium
1

Abruti corp

C'est l'histoire d'un mec, un fucking sergent Marine, qui part à la retraite juste le jour où la terre est envahie par les extra-terrestres. Déjà, ça l'énerve. Alors lui et son unité se faufilent...

le 28 mars 2011

49 j'aime

6

World Invasion : Battle Los Angeles
Anna
1

Critique de World Invasion : Battle Los Angeles par Anna

Ce film est d'une nullité rare, quasi-insoutenable. Tout est cliché, convenu et mou, un peu comme une pizza 3 fromages réchauffée au micro-ondes. La traduction (les sous-titres) sont également du...

Par

le 29 mars 2011

28 j'aime

6

Du même critique

The Green Knight
Cygurd
8

La couleur de la honte

De prime abord, la filmographie de David Lowery peut paraître au mieux surprenante, au pire incohérente. Après des Amants du Texas trop inféodés au premier cinéma de Terrence Malick pour pleinement...

le 31 juil. 2021

86 j'aime

2

Midsommar
Cygurd
6

Le refus de la transcendance

L’extrême sophistication formelle du premier film d’Ari Aster, Hereditary, annonçait l’arrivée d’un cinéaste éloquent mais aussi manquant d’un peu de recul. Sa maîtrise époustouflante du langage...

le 4 juil. 2019

74 j'aime

11

Captain Fantastic
Cygurd
5

Le grand foutoir idéologique

C’est la « comédie indépendante » de l’année, le petit frisson subversif de la croisette, montée des marches langue tirée et majeurs en l’air à l’appui. Le second film de Matt Ross s’inscrit dans la...

le 12 oct. 2016

43 j'aime

39