Se croyant politique --- ce qu'il n'est absolument pas : c'est une larve ordinaire vaguement nourrie de Voltaire... mais une larve ---, il politise (comme la limace bave) ... ou gigote quand il croit en entrevoir.
pierrick le souligne bien : Oliver Stone a, avant tout, essayé de s'intéresser au sort de deux flics coincés sous les décombres.
quand vous continuez à ramper sous ceux de Rebatet !
Leur souffrance, leur espoir, ce qui les maintient en vie : amitié, amour, religion, devoir...
Le Français, lui, solide comme un rock, pensera ACCOMPAGNEMENT & CELLULE PSYCHOLOGIQUE !!!
Et, sous les gravats, ce n'est pas Jésus qu'il verrait venir vers lui mais la sirène de StarFucks ou un employé de la CAF...
Certes, WTC est parfois un peu bourrin --- O. Stone nous refait le coup des violons de Platoon ---, mais c'est diablement prenant : le-calme-avant-la-tempête (superbement représenté), la géhenne, l'incrédulité, l'effroi, le chaos, le courage, l'angoisse, l'abandon, la mort...
Difficile toutefois pour Ducon de se mettre à la place de John McLoughlin et de Will Jimeno.
( c'est pour cette raison qu'il bave EMPATHIiiiiiiE à tout bout de champ)
Impossible pour une fosse à merde de digérer autant de choses
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 13 sept. 2021
Critique lue 255 fois
6 j'aime
7 commentaires
D'autres avis sur World Trade Center
J'ai souvent trouvé Oliver Stone très surcôté et ce n'est pas ce film qui va me faire changer d'avis. Les petites parties "documentaire" tiennent la route, mais rien de bien difficile...
Par
le 10 juin 2011
13 j'aime
2
Il est passé où le Oliver Stone de Platoon qui n'hésitait pas à critiquer l'Amérique, son armée et la guerre ? Ça suinte le patriotisme de partout, c'est chiant, ça fera pleurer la ménagère...
Par
le 26 sept. 2010
12 j'aime
4
De la part d'Oliver Stone on était en droit d'attendre autre chose que ce larmoyant World Trade Center car si le début est pas mal ainsi que la fin, le milieu se tire parfois en longueur de plus on...
Par
le 25 avr. 2015
10 j'aime
6
Du même critique
Après être parvenu à tenir pendant les vingt premières minutes d'une course poursuite à Florence --- allégorie involontaire de la laideur* investissant (et saccageant) la beauté ---, je me suis dit...
le 17 déc. 2019
31 j'aime
1
La pauvre Nia DaCosta a encore et toujours les abeilles... Que sa colère soit sincère ou pas, elle en oublie (presque) le cinéma, ici, à force de chevaucher la Propagande, de faire de la retape pour...
le 18 sept. 2021
28 j'aime
28
24 heures du quotidien de trois jeunes de banlieue, sous forme implicite de compte à rebours... Entre les personnes qui honnissent Kassovitz (et sont incapables de jauger La Haine autrement qu'à...
le 24 mars 2020
26 j'aime
24
