Brad Pitt sauveur de l'humanité
Petits éventuels spoilers à prévoir dans les quelques mots qui vont suivre.
Vous vous souvenez de Marc Forster ? Le vilain petit canard qui nous avait servi l'horrible Quantum of Solace. Aujourd'hui il se lance le défi de faire du film de zombie un divertissement grand public. Si si, il a voulu. Et pour ce projet ridicule, il a fallu bien évidemment s'entourer de personnages du même niveau. Je parle évidemment de l'infâme Damon Lindelof, le soit-disant "scénariste" qui nous a écrit le décevant Prometheus. Roi de l'incohérence et du grotesque. Et tout les deux ont choisi cette recette.
Le film commence, succession d'émissions télé puis présentation d'une famille américaine ordinaire. Ah non, pas si ordinaire, il y a Brad Pitt dedans ! Tout va tellement vite qu'on a pas le temps de s'attacher aux personnages. Ils sont survolés, aucune identité est vraiment donnée. On préfère passer à l'action plutôt que de prendre quelques minutes supplémentaires pour les travailler ce qui est regrettable vu les violentes chutes dans le rythme qui auraient pu être mieux gérer si le film ne partait pas si vite. On trouvera bien du ridicule lorsque l'action s'enclenchera. Un vieux proverbe dit: "Le ridicule ne tue pas". Connu parmi tous, Marc Forster réussi à faire le contraire à l'interprétant de manière inversée. Sisi. Le ridicule tue dans de nombreuses situations. Pour preuve, notre jeune scientifique dans l'avion. Résultat ? Littérale explosion de rire au sein de la salle.
Brad Pitt est définitivement un sur-homme. Une machine de guerre. Un Chuck Norris. Il est le seul espoir pour le monde et tente de trouver un remède. Et oui: problème= solution. Il voit ce que les gens ne voient pas lors d'une panique générale. Il voit les personnes malades qui sont entourées de vilaines créatures. Il fait ce que les autres font pas. Il arrête un avion en pleine piste. Il trouve lui-même un camouflage ( demi remède). Il passe, serein, au milieu de zombies tout beau, tout souriant, tout Brad quoi. Il a beaucoup de chances ce bonhomme. Il fait le tour du monde en très peu de temps lors de l'apocalypse.
Un vieux proverbe dit: "Le ridicule ne tue pas". Connu parmi tous, Marc Forster réussi à faire le contraire à l'interprétant de manière inversée. Sisi. Le ridicule tue dans de nombreuses situations. Pour preuve, notre jeune scientifique dans l'avion. Littérale explosion de rire au sein de la salle.
Et la mise en scène dans tout ça ? Assez bancale. Elle peut-être dégueulasse dés que Marc se met à filmer des scènes d'actions, mais elle peut également être propre lorsqu'il "essaye" d'instaurer une ambiance angoissante en filmant de longs couloirs obscures. Les effets spéciaux sont douteux tout comme les maquillages qui laissent parfois à désirer puisque, effectivement, les infectés vus de près font rire toute une salle. Et le scénario ? Pas très recherché et surtout, pas du tout exploité. Vu et revu mille fois. On nous remet ce qui a déjà été fait il y a bien longtemps dans d'autres films du même genre qui savaient séduire par leur originalité. Dialogues plutôt plats mettant toujours en avant le grand héros américain: "Je t'aime chérie"; "Je dois sauver le monde" même si toutefois, l'humour des soldats américains passe plutôt bien.
En fait, World War Z est un film uniquement réalisé dans le seul but d'étendre l'univers zombie au cinéma pour le grand public. Tout simplement parce que cet univers s'étend de plus en plus que ce soit à la télévision, dans les jeux vidéos ou encore dans la littérature de manière très accessible. Voilà pourquoi il fallait un point de départ pour pouvoir apporter cet univers à un public pas spécialement adapte du genre.
World War Z, succès injustifié est au final un blockbuster d'une grande nullité, ridicule, involontairement drôle et surtout creux. Très creux. Forçant, pour le coup, sur l'aspect héroïque du personnage de Brad plutôt que sur l'apocalypse zombie. Un film catastrophe catastrophique.
Ah oui, surtout: buvez Pepsi !