Connu pour avoir popularisé le genre super-héroique, la saga X-MEN à toujours su tirer ses épingles du jeu, esquivant le nanardesque et se renouvelantant à chaque fois pendant presque 20 ans. Allégorie de la répression et des discriminations , voir de la religion si l’on se réfère à Apocalypse, la franchise profite d’une écriture satirique à travers ses idées et personnages et intègre ce même template différemment selon les épisodes. Malgré quelques faux pas, chaque épisode profite d’une sous-lecture intéressante, véhiculé par des protagonistes plus ou moins radicaux qui permettent une identification simplifié à travers son public.
Après un reboot dans First-Class qui s’est avéré être un non-reboot dans Days of Future Past et qui foutra un bon bordel dans la timeline de la saga, Apocalypse reprenait les têtes principales des X-MEN pour les faire évoluer ensemble, faisant quasiment table rase des éléments passés pour stabiliser ce château de carte face au vent de la concurrence. Un casting plutôt honorable qui intègre toutes les stars les plus en vogue d’Hollywood ( Sophie Turner, James McAvoy, Nicholas Hoult, Tye Sheridan, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence… et bien d’autres ) et qui savent jouer de leurs émotions dans une saga qui instaure des bases émotionnelles.
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Dark Phoenix sort enfin, dans la période post-rachat par Disney qui à probablement flingués une parti du film et prouvera que l’on a coupé l’herbe sous le pied de Simon Kinberg pendant la réalisation. Car oui, le film est bourré de bonnes intentions, de bonnes idées et d’une envie certaine d’iconiser ses personnages. Si le deal entre la Fox et Disney avait été conclu avant ou après, mais pas pendant sa réalisation, il aurait été drastiquement différent, permettant ainsi des risques scénaristique tant au niveau de la mise en scène que sur la conclusion.
Le film n’est clairement pas raté, très loin de la, mais pour le dernier tour de la 20th Century Fox avec ses bébés, le public était en droit de s’attendre à un plot twist dantesque. La bande originale composé par Hans Zimmer, qui, pour une fois pioche dans l’originalité, nous accompagne parfaitement à travers ce déluge d’effets spéciaux photo-réaliste sans rendu plastique. Chaque protagoniste a enfin le droit à son heure de gloire, avec des pouvoirs exploités intelligemment et des idées de mises en scènes plutôt bonnes, même si elles n’égalent pas la scène d’introduction de Diablo dans XMEN 2 ou celle de la cuisine avec Quicksilver dans Days of Future Past. A contrario, l’attention portée aux protagonistes n’est pas du tout effective sur son antagoniste joué par Jessica Chastain. Personnage insipide qui occupe simplement l’écran tout en nous détournant du réel antagoniste, à savoir le Dark Phoenix.
Pour finir, avec une promotion qui divulgachée déjà les réels enjeux du long métrage, le film expédie vitesse grand V les démons de son antagoniste et conclu sur une fin plus qu’expeditive.
En conclusion, le film est beau, voir envoutant, les personnages et l’histoire plutôt bien exploités mais une antagoniste qui n’en est pas une, le manque d’une conclusion digne de ce nom pour une saga aussi légendaire que les XMEN.

Blockbasterds
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le 5 juin 2019

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