Yankee Zulu par Pascoul Relléguic

Bien étrange film que cette comédie sud-africaine où deux vieux potes (un Noir et un Blanc, précision importante pour l'humour et la dénonciation sociale) se retrouvent autour d'une histoire de ticket de loto gagnant à 500.000 brouzoufs, volé à un afrikaner hitlérien (nommé Die Hard l'immortel !) qui va tout faire pour récupérer le grisbi. Préparez-vous à un scénario qui fonce sans transition d'un lieu à l'autre, rien à fiche si vous suivez pas, à un humour slapstick très enfantin qui ne rechigne toutefois pas à comprendre une longue séquence de soirée nazie très décomplexée, un passage black face VS white face (avec une blague de bites pas conformes lors de la pause pipi) et le choix osé de mettre en scène la famille royale britannique dont le prince William qui tire des pommes d'amour à la fronde dans la tronche des méchants. La conclusion est un ride dément à la Home Alone avec des successions de pièges improbables dans la brousse pour martyriser Die Hard l'immortel. Bref, on voit pas ça tous les jours, mais ça n'a pas empêché Yankee Zulu (alias There's a Zulu On My Stoep) d'être le plus gros carton ever du box office sud-africain.