Il y a Paris, Rome, Naples, Jérusalem. Mais la plus belle, la plus mystérieuse des villes du monde, c'est Istanbul.
Ben Hopkins doit tourner un clip alimentaire sur Istanbul, mais il tourne en parallèle avec l'équipe des plans sur la vie quotidienne de la ville, à la recherche de la ville sous la ville.
Le documentaire part dans différentes directions : les luttes sociales autour de la spéculation immobilière, qui chasse par exemple les populations azéris, les réfugiés syriens précaires, les chats, un écrivain fantasque, Faruk Korkmaz, la place des religions (arméniennes, sunnites fondamentalistes), l'épaisseur de l'histoire, et les fantômes.
Certaines parties sont scénarisées dans un sens onirique/loufoque, comme l'arrivée et le retour de l'équipe dans un porte-containers ou l'appel aux numéros censés être des gens morts.
C'est pas mal même si les thématiques sociales sont seulement effleurées au profit d'une poésie parfois assez bon marché.
Merci à PierreAmo pour la recommandation.
Créée
le 2 juin 2020
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