Parfois, on cherche juste un film qui ne demande aucun effort, un divertissement léger qui accompagne la fin de journée sans trop solliciter la tête ni le cœur. Yes Man, avec Jim Carrey en roue libre, coche parfaitement cette case.
Le pitch est simplissime : un homme qui dit toujours "non" décide de dire "oui" à tout. Forcément, les situations s’enchaînent, parfois absurdes, parfois drôles, souvent prévisibles. Rien de révolutionnaire, mais c’est justement ce côté caricatural qui fait le charme du film, à condition de ne pas en attendre plus.
Jim Carrey, avec ses mimiques inimitables, porte une grande partie du récit. Même si l’on est loin du mélange subtil de comédie et de gravité de ses meilleurs rôles (The Truman Show, Eternal Sunshine), sa présence réveille toujours une forme de nostalgie. On retrouve ici l’acteur des années 90 qui amuse et réconforte. Le duo qu’il forme avec Zooey Deschanel apporte d’ailleurs une légèreté bienvenue, une douceur rafraîchissante qui équilibre le burlesque.
Certains passages fonctionnent moins, notamment une scène de voisinage douteuse qui provoque plus de malaise que de rires, du moins chez moi. Et globalement, l’histoire ne creuse jamais son idée de départ. Ce n’est pas un film qui invite à réfléchir ou qui cherche à marquer durablement, mais plutôt une comédie agréable, efficace et vite consommée.
Yes Man n’est ni un navet, ni un film culte. C’est une petite bulle de légèreté, idéale pour un soir sans prise de tête, où l’on a simplement envie de retrouver un Jim Carrey qui grimace et fait sourire. Et parfois, ça suffit.