Ridley Scott livre avec Gladiator II une suite clinquante et incohérente, loin du souffle tragique et du réalisme du premier opus. Pedro Pascal en général invincible, Paul Mescal fantomatique, Denzel Washington en pilotage automatique… et les jumeaux Caracalla et Geta qui ne trouvent jamais de vraie profondeur.
L’intrigue est un patchwork de scènes spectaculaires mal dosées, des arènes absurdes au duel final tiède, et les rares rappels à Maximus sonnent comme une nostalgie forcée. Visuellement, quelques plans sont superbes, mais toute la virtuosité sert un projet creux et sans âme.
Une suite qui trahit l’héritage du chef-d’œuvre original et ne laisse derrière elle qu’un immense gâchis.