Ce film a plein de défauts, certes, mais il transpire d'un amour sincère pour le Japon de série B, ses monstres de carton-pâte, ses effets spéciaux un peu degueu et ses high-kicks bien placés (beau boulot d'Orelsan de ce côté là).
À propos de high-kick, Clara Choï crève l'écran et tient le film à bout de bras. J'espère qu'on la verra botter des culs au cinoche pendant les 10 prochaines années.
Alors oui, le film est un gros délire egotrip d'un Orelsan qui s'emmerde et veut se faire plaisir en se tapant contre des monstres japonais pas toujours bien faits, mais ça me convient très bien.
J'aurais rêvé de voir ce film à 15 ans, alors je ne bouderai pas mon plaisir.