le 24 avr. 2020
Brillant et décalé
Un homme (Géza Morcsányi) et une femme (Alexandra Borbély), handicapés chacun à leur façon, aussi farouches que des animaux sauvages, se croisent tous les jours sans arriver à créer de lien...
Pour contrecarrer la persistance rétinienne de Nos enfants nous accuseront, documentaire symptomatique du pessimisme de l’intelligence, Zéro Phyto 100% Bio (qui aurait très bien pu se nommer Nos enfants nous remercieront) mise au contraire sur l’optimisme de la volonté. Son réalisateur Guillaume Bodin choisit en effet de mettre la focale sur ce qui marche, sur les solutions concrètes déjà existantes qui permettent de nourrir les enfants avec des produits sains, plutôt qu’issus de l’agriculture conventionnelle, pour un coût semblable voire moindre. Espérons que cela débloque les crans d’arrêt de nombre de mairies frileuses, qui aimeraient bien, mais n’osent pas, se lancer dans l’inconnu.
En médiatisant l’œuvre de les pionniers de l’alimentation collective de demain, Guillaume Bodin leur offre une caisse de résonance plus que bienvenue. En filigrane, son documentaire braque un utile coup de projecteur sur les maires, ces élus qui sont souvent plus efficients à leur échelle pour mettre en place des politiques humanistes que les politiciens nationaux méjugent ruineuses, et ainsi impulser un changement social par le bas où petit à petit les exemples vertueux essaiment si bien que le national est obligé de s’aligner sur le local. Un levier de démocratie possible dans notre société, et de vivifiantes perspectives que nous offre ce documentaire qui a bien compris qu’on luttait plus facilement avec la foi qu’avec le désespoir. Parmi les maires, on retrouve avec plaisir le très honorable et sémillant Damien Carême de Grande-Synthe, figure de proue des exhortations à multiplier les édiles résistants, mais aussi d’autres qui maillent le territoire français d’initiatives réjouissantes.
Un concentré de vitamines militantes !
Créée
le 7 mai 2021
Critique lue 80 fois
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