Mesdames et messieurs, vivants et morts, vous allez assister à un match de critiques sur le même film : le romantique et sanglant Zombie Honeymoon. j'ai aiguisé mes griffes et Simply Smackkk a affuté son œil perçant ici, et par la force de nos mots nos vous offront ce duo de bafouilles à déguster bien évidemment froid


Zombie Honeymoon de David Gebroe est une petite perle du cinéma d'horreur indépendant américain diffusé en France directement en DVD par le regretté éditeur Neo Publishing en 2005. Un éditeur qui semble malheureusement avoir voulu le vendre comme une comédie gore surfant sur la vague du succès de l'époque à savoir Shaun of the Dead. On pouvait donc d'un côté se réjouir et féliciter Néo pour distribuer le film de Gebroe tout en restant plus que dubitatif devant la jaquette et le visuel du DVD qui en plus d’être particulièrement laid (Pourquoi ne pas avoir repris l'affiche originale du film ?) demeure un brin mensonger par rapport à la profondeur dramatique du film.


Zombie Honeymoon , nous raconte l'histoire d'un jeune couple fraîchement uni par le sacrement du mariage et qui part en lune de miel au bord de la mer. C'est d’ailleurs sur une plage de carte postale que leur histoire va basculer vers l'horreur absolu lorsque le mari Danny est mystérieusement attaque par un homme sortant de la mer, lequel lui crache un flot de sang dans la bouche avant de mourir. Danny transporté vers l’hôpital le plus proche finira lui aussi par décéder avant de revenir étrangement à la vie après que son cœur se soit arrêter de battre pendant prés de dix minutes. Une résurrection en forme de miracle pour sa petite amie Denise ,mais qui va très vite devenir une sorte de malédiction lorsque Danny va s’avérer infecter par un mal étrange le transformant lentement en une forme de mort vivant avide de chair fraîche. Loin de fuir cet homme qui n'est pourtant plus qu'une ombre de lui même , Denise décide de rester auprès de lui en dépit de sa lente détérioration physique et l'horreur grandissante de son comportement.


Dave Gebroe en en plus d’être le réalisateur du film occupe aussi les postes de scénariste et producteur pour une histoire qui lui tient particulièrement à cœur et pour cause. En lisant les interviews de ce jeune réalisateur on se rend effectivement vite compte que l'aspect presque autobiographique et cathartique du projet . En effet Zombie Honeymoon trouve les racines de sa genèse dans une histoire intime et personnelle de la propre sœur du réalisateur qui comme le personnage principal du film a perdue son mari trop tôt lors d'un accident de surf peu après leur union. Une histoire vraie donc que Dave Gebroe décide d'exorciser sous la forme d'une fiction dont les résonances sont d'autant plus forte que Dave Gebroe reprend non seulement ce fait de départ mais aussi les prénoms des protagonistes, leurs passions pour le surf ou le dessin , la musique qu'ils écoutaient et une partie de leur projets personnels comme l'envie de partir s'installer au Portugal. Le film est d’ailleurs dédié au jeune homme ; Dave Gebroe allant jusqu’à inclure en fin de générique la véritable photo de mariage du couple. Même si ce n'est pas la garantie d'un bon film il est important de noter à quel point Zombie Honneymoon est fondamentalement une œuvre intime et personnel pour son réalisateur. Avec l'accord et l'approbation de sa sœur le réalisateur nous livre ainsi un hommage étrange dans une démarche un peu singulière dont il semble lui même s'interroger dans son film lorsque l'ami du couple demande à Denise si elle compte faire une bande dessinée sur l'histoire de son mari revenu d'entre les morts.


Zombie Honeymoon est donc avant tout une œuvre intimiste et surtout une très touchante histoire d'amour. Le film de Dave Gebroe ne ressemble d’ailleurs que très partiellement à un film d'horreur classique dans sa forme. Le budget réduit compte sans doute pour beaucoup dans le naturalisme de l'ensemble , dans son orientation graphique et formelle ne cédant jamais à la recherche d'effets de style gratuit propre à susciter l'angoisse. Ici pas de lumières super chiadées ,pas de photo esthétisante à l’extrême ou au contraire artificiellement granuleuse et sale. Le réalisateur inscrit l’intégralité de son récit dans une sorte de réalisme naturaliste crédible et palpable en évitant soigneusement de sublimer le tout par des procédés cinématographiques classiques. Zombie Honeymoon semble ainsi baigner dans une lumière quasi-naturelle et le récit qui ne s'attache finalement qu'à décrire les moments intimes et le quotidien d'un couple lui donne presque l'allure inoffensive d'un téléfilm romantique. En réalisant ainsi une forme de clash entre la forme du film et son contenu ,Dave Gebroe lui confère une certaine et inintéressante particularité car si Zombie Honeymoon est véritablement un film d'horreur parfois assez gore il n'en a quasiment presque jamais l'apparence.


Et même si le film évoque fatalement quelques références implicites telles que La Mouche de Cronenberg pour la décrépitude physique ou Le Retour des Morts Vivants 3 de Brian Yuzna pour la romance zombiesque , ce Zombie Honeymoon n'en demeure pas moins une œuvre plutôt unique et originale qui échappe un peu à toute les définitions forcement réductrices qu'on voudrait lui coller. Pas tout à fait un film gore , pas complètement un film de zombies , pas non plus un drame classique ,encore moins une comédie romantique ; la force de ce film est sans doute d’être tout simplement lui même. En étant à la fois un petit peu tout les genres qu'il aborde sans jamais complètement s'enfermer dans les impératifs de ce même genre , Dave Gebroe signe un film certes hybride mais dont le premier des mérite est d'offrir une relative originalité. Le film ne fait quasiment jamais peur , il n'utilise pratiquement pas de mécanismes propres à faire sursauter , ne cède jamais à des effets de montages visant à générer l'angoisse... il se contente de suivre au plus prés un couple qui s'aime et qui se retrouve confronté à une situation horrible. Du coup l'horreur que l'on ressent, de même que l'angoisse qui doucement nous envahit prend uniquement racine dans l'extraordinaire empathie que ce réalisateur réussit a faire naître en nous vis à vis de ses personnages. C'est ainsi que toute la force du film ne tient plus dans des trucs de cinéma ou des effets spéciaux mais dans la puissante sensibilité que le réalisateur fait transparaître à l’écran à travers un récit qui se recentre sur l'essentiel à savoir son histoire et ses personnages. Très vite l'horreur n'est plus sur l’écran mais dans les interrogations et questionnements intimes et inconfortables que Dave Gebroe fait naître en nous. Jusqu’où pouvons nous accepter d'accompagner un proche dans sa maladie ? Sommes nous prêt à accepter une horreur extrême comme alternative à la mort ? L'amour est il un lien dont le sacrement ressemble parfois à une malédiction ?


En concentrant toute l'essence de son film sur son personnage féminin ,qui ne l'oublions pas est à l'image de sa propre sœur, Dave Gebroe se devait de ne pas foirer sa mise en scène sur un point absolument essentiel à savoir la direction d'acteurs. Je n'irais pas par quatre chemins la véritable révélation du film est incontestablement sa comédienne principale , la formidable Tracy Coogan (même si elle a complètement disparue de la circulation après ce film je le reconnais). C'est peu dire qu'elle porte toute la crédibilité du film sur ses frêles épaules tant son rôle est à la fois primordiale et particulièrement casse gueule. C'est presque uniquement sur la performance de la comédienne que repose la crédibilité d'un récit improbable qui concentre en moins de 80 minutes un éventail extrêmement large d’émotions. Je trouves en tout cas que Tracy Coogan livre ici une prestation absolument extraordinaire, pour la simple est assez bonne raison qu'elle est touchante, crédible et sincère dans n'importe laquelle des situations que Dave Gebroe lui donne à jouer. C'est d'autant plus remarquable que Tracy Coogan n'a généralement que très peu de scènes et de temps pour nous rendre palpable les émotions qu'elle doit véhiculer. Il ne se passe pas plus de dix minutes de métrage avant la mort de Danny , dix petite minutes durant lesquelles Tracy Coogan explose d'un bonheur complice tellement radieux et communicatif envers son mari que leur amour devient tout de suite évidence. En nous permettant instantanément de croire en cette histoire d'amour la comédienne pose déjà les jalons de la crédibilité de son futur comportement vis à vis de Danny. Ensuite lorsque survient la mort de Danny le personnage de Denise doit passer en deux minutes chrono de l'effondrement de perdre son mari à la joie immense de le voir revenir miraculeusement la vie . C'est peu dire que l'actrice est ici encore formidable et touchante, sa performance étant renforcée par une petite idée de mise en scène toute bête. Denise arrivant directement de la plage, elle apprends la mort de son mari alors qu'elle est encore en maillot de bain avec une glacière un peu ridicule à la main. Du coup il en résulte une image un peu pathétique mais vraiment touchante tant elle renforce cette idée d'une mort survenant au mauvais moment et au mauvais endroit. Denise n’était pas prête à cela , elle ne pouvait aucunement le prévoir et cela se voit à la fois dans son regard rempli de larmes et d’incompréhension et jusque dans son accoutrement qui d'un coup, vu les circonstances , devient quasiment une anomalie anachronique tout comme la mort de son petit ami.


On trouve ensuite une jolie scène scène durant laquelle Denise et Danny conscients de ne pas être éternels envoient balader leurs boulots et leur appartement pour enfin concrétiser leur rêve de partir pour le Portugal. Cette scène est peut être la plus belle et la plus forte du film... tout d'abord parce qu’elle donne une pêche d'enfer grâce à l’énergie explosive des deux comédiens mais surtout parce qu’elle s’avère être douloureusement à double tranchant. Effectivement ce qui n'est encore qu'un accident de parcours pour Danny permet à Denise de prendre conscience de la relative fragilité de leur vie, de la nécessite soudaine pour leur couple de ne plus attendre avant de concrétiser des projets par crainte que demain il ne soit déjà trop tard. Cette scène est donc une formidable perspective d'espoir pour les deux amoureux mais elle prend pourtant un goût bien amer et bien triste des l'instant que nous spectateurs nous la remettons dans la perspective des événements à venir. Difficile en effet de ne pas être ému devant ce couple débordant de bonheur sur les promesses incertaines d'un avenir radieux , alors que nous savons déjà qu'il va lentement sombrer vers l'horreur d'une relation sans la moindre issus positive possible. J'ai d’ailleurs été surpris en revoyant le film pour écrire cette critique de me rendre compte à quel point certaines scènes qui me filait la banane à la première vision me rendait profondément mélancolique à la seconde....Par exemple juste après que Danny et Denise envoient tout balader on retrouve la jeune femme seule au volant de sa voiture, sa joie irradie tellement qu'elle déborde dans des sourires magnifiques et même quelques larmes de pur bonheur , l'amour de Denise est si intense qu'il révèle fatalement par symétrie la future douleur de la jeune femme. En tout cas à cet instant Dave Gebroe ( remarquablement aidé encore une fois par sa comédienne) a réussi son pari tant on est prêt à accepter alors que Denise déborde d'un amour si puissant et profond pour Danny que rien ne pourra venir lui enlever la nécessite absolue de rester auprès de lui. La suite des événements devient alors cohérente et crédible puisque l'on est alors tout à fait en mesure d'accepter et comprendre cette femme reste proche de son mari y compris lorsque celui ci fait festin de tripailles dans la baignoire.


Doucement alors le film devient de plus en plus bouleversant et mélancolique tant Denise ne semble alors survivre qu'en s'accrochant à l'espoir dérisoire de cette vie amoureuse à laquelle elle aspirait tant, préférant de ce fait accepter une réalité horrible dont elle se déconnecte plutôt que d'avoir à affronter la perspective de la mort de celui qu'elle aime. Et lorsque cette réalité factuelle la rattrape enfin avec la violence d'un coup dans l'estomac lors d'un romantique et pathétiquement terrifiant souper aux chandelles la jeune femme doit se résoudre à la fin de sa relation.


Lorsque son mari fait ripaille de quelques cadavres dans la salle à manger, celle ci se retranche dans sa chambre et tente de reprendre désespérément le contrôle d'une réalité qui lui échappe soudain à mesure qu'elle se révèle dans toute sa tragique horreur. Forcément Tracy Coogan est encore une fois sublime (Bon ok je suis amoureux!!) dans cette scène clé qui préfigure la fin du métrage et du calvaire de son personnage. Denise se recoiffe les yeux remplis de larmes, tente encore une fois de se redonner un visage humain et une apparence normale alors qu'à l’intérieur d'elle bouillonne la prise de conscience des événements. Puis elle s'assoit sur le rebord du lit , replace délicatement sa jupe rouge comme une jeune fille bien sage et allume la télé pour simplement masquer les bruits dégoûtants de son mari dévorant des cadavres et pour essayer se vider la tête devant un flot d'imagerie d'un bonheur aseptisé. Puis le silence enfin revenu elle se lève pour rejoindre Danny avant de réaliser que tout ceci est définitivement au dessus de ses forces. Une prise de conscience douloureuse , tardive mais salvatrice qui résonnera dans cette phrase tout aussi terrifiante qu’émouvante que Denise répété comme un mantra " je veux que mon mari revienne , je veux que mon putain de mari revienne..." . Des mots qui portent tout le poids de la tristesse sourde de Denise et le soulagement de la voir aboutir sur le cheminement intérieur long et douloureux vers l'acceptation définitive d'un deuil.


Avec une grande économie d'effets et de moyen Dave Gebroe réussit alors une fin très émouvante et touchante. Lorsque Danny se retrouve allongé sur le corps de Denise lors d'une ultime étrange étreinte charnelle, il parvient juste avant de mourir à détourner sa tête pour cracher un flot de sang juste à cote du visage de celle qu'il aime lui épargnant du coup une contamination certaine. Puis une larme de sang coulant de ses yeux il exprime combien il est désolé avant de s'effondrer dans les bras de celle qui l'aime et qu'il aime en retour, la condamnant à la tristesse mais refusant la contrainte de le rejoindre dans la mort. Une fin furieusement et sombrement romantique et absolument bouleversante. Puis Denise retourne sur la plage ou la fin de son histoire d'amour avait commencée , afin de définitivement tourner la page . Sur un fond de ciel bleu azur elle sèche ses larmes s'efforce de sourire et s’éloigne vers l'horizon sur le Stand by your men de Tammy Winette ..... une fin un rien rococo dans sa forme mais vraiment touchante dans le fond tant elle symbolise soudain tout les espoirs de bonheur et de reconstruction de Denise.


Le film n'est évidement pas parfait, loin de là, et comporte quelques petits défauts que je ne peux pas oublier de citer même si ils n’altèrent en rien la cohérence et la qualité de l'ensemble du métrage. Je trouve notamment que le film tout entier aurait du se resserrer sur le couple et cette tragédie de sang et de larmes. Tout ce qui déborde de ce cadre la me semble en effet beaucoup moins réussis et surtout souvent hors sujet. L'humour par exemple n'est pas toujours très juste et bien venu comme lorsque Danny rentre à la maison en grignotant un bras comme si de rien n’était, une scène qui ne sert strictement à rien et qui surtout réinstalle une forme de distance entre le spectateur et la crédibilité du récit et qui brusquement vient presque démolir le fragile édifice émotionnel construit jusque là. L'espace d'un court instant on y croit tout simplement plus vraiment , on est débarque du drame intimiste au premier degrés vers la comédie gore potache le temps de ce qu'il convient d'appeler une gênante faute de goût. La scène du vidéo club est un peu du même tonneau tant elle est gratuite inutile et purement artificielle. On sent bien que Dave Gebroe se fait plaisir en faisant un clin d’œil à L'Enfer des Zombies de Lucio Fulci mais était ce nécessaire d’insérer une scène entière juste pour cela ? Du coup le clin d’œil devient un violent coup de coude dans les cotes du spectateur du style "Eh Oh !!! T'as vu je cite le film de mon enfance , j'ai de la culture j’aime les films de zomblards de Fulci" c'est d'autant plus artificiel que la scène n'apporte strictement rien au cœur de l'histoire et qu'elle tombe en plein milieu du film comme une oreille dans la soupe . On pourrait aussi chipoter sur les personnages secondaires qui hormis le flic et l'amie du couple sont tous plutôt fadasses, caricaturaux , inintéressants et surtout bien moins crédibles. L'aspect gore du film semble en partie limite par le budget relativement réduit de l'ensemble ce qui en soit est peut être une très bonne chose. Dave Gebroe aurait à mes yeux sans doute gagner a concentrer l'aspect horrifique de son film sur simplement deux ou trois scènes ultra chocs car bien que relativement rares les scènes gores demeurent à mes yeux encore un poil trop nombreuses et parfois gratuites. C'est un peu comme si le réalisateur voulait absolument conserver l’étiquette gore de son film et cela au détriment de ce qui fait pourtant la singularité de son œuvre , à savoir le drame humain . On pardonneras pourtant bien volontiers les débordements sanguinolents en tout cas beaucoup plus que les tentatives lourdingues et plombantes de faire de l'humour et du second degrés là ou il n'y a aucunement la nécessite d'en faire.


Zombie Honeymoon rejoint donc sans problème le clan des grands petits films terminant leur course pas assez rectiligne sur les rayonnages du direct to DVD. Un film original,tendre touchant et terrifiant à la fois. Une œuvre comme on en voit trop rarement avec en bonus la révélation d'une actrice magnifique ( je crois que je suis définitivement amoureux...). Il est donc urgent de découvrir ce petit bijou et de passer outre cette jaquette grotesque qui le fait passer pour une comédie romantico gore gentiment naze. Sous l'aspect clownesque de l'emballage se cache une œuvre de larmes et de sang sur la vie ,l'amour et la mort , un horriblement beau petit film.

freddyK
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le 12 mars 2022

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Freddy K

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