Je vous ramène quelques années en arrière (36 ans pour être précis) pour causer zombies. Ne faites pas les mijorés, je sais que vous aimez ca (ben oui sinon vous ne seriez surement pas en train de lire mon article). Alors allons-y pour un peu de poésie entâché de gore.
Réalisé 10 ans après « la nuit des morts vivants », Zombie marque le retour de Romero et l’on peut dire que c’est retour vraiment réussi. Même si Zombie n’est pas une suite en soit, il reprend tout de même les bases et l’idée principale. Nous sommes à Philadelphie qui est envahie par des morts-vivants. Alors que sur les chaînes télé c’est la panique, deux journalistes et deux policiers parviennent à s’échapper de la ville en hélicoptère pour trouver refuge dans un centre commercial qui semble désert…
Le film se passera donc essentiellement dans le centre commercial et, fera bien malgré lui, ressentir au spectateur une sensation d’étouffement et d’emprissonnement au fur et à mesure du temps. Car plus ca avance et plus les zombies se font nombreux. Comme si leur instinct d’êtres vivants était toujours là en les ramenant vers ce centre commercial pour se nourrir. En plus d’un scénario bien ficellé entre survie, rebondissements et évolution des personnages, la grosse claque du film vient essentiellement des effets gore que nous offre Romero et tout cela en couleurs svp.
Le gore est présent du début à la fin, on nous offre même certaines scènes en gros plan qui n’aurait rien à envier aux effets spéciaux et gore de certains films de nos jours. On en prend plein les mirettes. Les amateurs ne pourront qu’apprécier. Le maquillage des zombies réalisés par Tom Savini sont bluffants et trés réalistes même si on regrettera peut-être le fait que les zombies se ressemblent un peu tout mais ca n’est vraiment qu’un détail (j’avais envie de chouiner un peu là). Bref, ce zombie de Romero est tout simplement une oeuvre fascinante encore inégalée à ce jour qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Romero est clairement le roi des zombies et en voilà la preuve formelle.