999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors par sgtpepere
Allez, pour la faire courte: Junpei se fait kidnapper chez lui et se retrouve à bord d'un navire qui vient d'exploser. La cabine dans laquelle il se trouve prend l'eau et forcément, elle est fermée. Il lui faudra donc trouver le moyen d'en sortir. Tout cela pour se retrouver avec 8 autres personnes dans la même situation que lui. Chaque pièce est un lieu de danger et les portes qui permettent de trouver la sortie sont codées par un étrange système de chiffres. Si vous ne respectez pas la règle, il y a de fortes chances que vous explosiez. Voilà les candidats du Nonary Game prévenus.
Bon, on me l'a prêté ce jeu et vue la note, vous ne serez pas surpris de lire que je n'achèterai pas 999 mais je vais allez un peu plus loin dans l'analyse car je l'ai quand même fini 3 fois. 
Il faut dire que l'histoire de 999 est sympathique, qu'elle a son lots de zones d'ombre et que les fins alternatives dévoilent chacune une partie de l'intrigue. Il faut dire aussi que la première fin à laquelle j'ai eu droit (Le sous-marin) était très intrigante et qu'elle suivait le principe de 999 en tant que jeu horrifique. je vous rassure par la suite, j'ai pris soin de lire les différentes solutions sur le net pour connaître les chemins et les réponses qui me donneraient une nouvelle fin (en l'occurence, le coffre et la vraie fin). Mais j'ai joué les jeux comme un grand.
Pourtant niveau gameplay, ça n'est pas du grand art, loin de là: les outils indices sont difficilement accessibles en cours d'éngime, le calculateur ne sert absolument à rien, les cartes qui auraient pu vous laisser un poil de libertés et d'explorations ne le feront pas, les personnages se permettent des réflexions impatientes à certains moments et cassent votre raisonnement tout naturel et le révélant. Bref, ça manque franchement de souplesse au niveau du script.
En fait, le plus grand reproche que je fais à 999, c'est qu'il s'agit plus d'une histoire avec des petits jeux de temps en temps qu'un jeu avec un scénario. A vue de nez, on est à 75% en train de taper sur le bouton A ou sur l'écran pour faire défiler le texte, et à 25% en train de résoudre des énigmes qui ne sont pas si difficiles que ça (même le Sudoku final est faisable sans difficulté). Et c'est tout de même très très frustrant car en faisant de 999 un jeu d'aventure à la japonaise, on est obligé de se farcir toutes les phrases du jeu.
Une.
par.
Une.
...
...
Et il y en a.
Un sacré paquet.
Surtout quand deux personnages.
Vont vous raconter la même chose.
Alors forcément, si vous êtes adeptes de la lecture rapide, tant pis pour vous, vous allez morfler grave. Il y a bien un dispositif d'avance rapide à partir de la deuxième partie lancée mais si la combinaison des personnages ou le script est différent à un mot près, vous serez à nouveau perdu dans le tapotage de bouton. Je ne pensais pas qu'on pouvait faire du button-mashing sur un jeu d'aventure, Hé si !
Le graphisme est très joli mais aussi très plat avec la superposition de personnages ayant toujours la même posture sur des décors inanimés. Du classique dans la réalisation qui n'a pas dû demander beaucoup d'efforts passé le character design. 
Donc, 999 est un récit interactif assez lourd dans sa fabrication mais intéressant dans son scénario même si, forcément, la toute dernière image m'a laissé disons ... pour le moins circonspect ...
Si on vous prête 999, pensez à remercier votre ami de vous avoir fait économiser 40 euros et pour l'occasion de vivre une aventure intéressante.   
P.S. Révision de la note à 4 étoiles après avoir lu le manga Doubt dont 999 s'insipire plus que largement.