Alan Wake, développé par Remedy (Max Payne 1 et 2), est un très bon jeu narratif avec un personnage principal fort sympathique et intéressant, qui est écrivain et recherche l'inspiration en vacances avec sa femme.
Thriller psychologique horrifique, l'ambiance est excellente, la direction artistique est phénoménale entre des journées ensoleillés chatoyantes sur la belle vallée de Bright Fall et des nuits totalement hors de contrôle avec de magnifiques effets de lumières, de brume à travers les sapins....
On est content de trouver un lampadaire encore allumé dans Alan Wake tant l'ambiance nocturne est extrêmement pesante, ou encore notre fidèle ami Barry qui vient à notre rescousse de temps à autre.
L'histoire est prenante, riche en rebondissement, en suspens, et la fin bien qu'un peu nébuleuse, clos mieux le jeu que je ne l'aurais imaginé !!
En outre, j'ai trouvé la métaphore du processus d'écriture est extrêmement intéressante.
Niveau gameplay, autant le dire, ce n'est pas le jeu du siècle, la maniabilité d'Alan Wake est pas terrible (heureusement y a peu de plateforming tant ces sauts sont ridicules et imprécis). Pour le reste c'est un TPS classique qui embarque une feature assez sympa : Éblouir vos ennemis avec une lampe torche avant de pouvoir les tuer.
Le level design est assez redondant lui aussi passé 5 heures de jeu. On retrouve rapidement les mêmes types de chemin, de positionnement d'ennemis... On a quand même quelques surprises
avec des véhicules, des projecteurs géants face à des vagues d'ennemis....
Pour le reste, et c'est exactement ce que j'en attendais : c'est une excellente histoire à suivre et une ambiance absolument sublime, ce qui efface les défauts qu'on pourrait lui trouver en terme de jeu. Toute façon, cette oeuvre a un côté série interactive totalement assumé avec un découpage en épisodes et des plans de caméras assez typique en cinématique.
Hâte maintenant d'essayer Control, le dernier Remedy.