Voici donc venu l'épisode de la rupture bête et brutale.
Là où Unity essayait timidement de réinventer la recette des premiers épisodes en s'axant plus sur l'infiltration et sur une ville vivante. Syndicate se contente, à l'image des rouages de son menu principal, d’enchaîner mécaniquement des missions sans grandes idées et surtout sans saveur.
L'histoire nous jette dans la peau des jumeaux Frye sans réel préambule et poursuit tout du long dans cette même torpeur décousue ne réussissant jamais à nous faire frémir ni même à nous attacher au duo d'assassin générique.
Les combats sont brouillons, répétitifs et tellement faciles que l'on peut les pratiqués à une main dans un état d'ébriété avancé (testé par mes soins).
La ville est belle mais semble elle-aussi sans vie, ce n'est pas les 5 pauvres modèles de calèches et leurs chevaux en adamantium qui me contrediront.
Espérons que la pause que prend la série sera salvatrice car cet AC Syndicate mérite toutes les critiques à son égard ainsi que son relatif échec commercial.