Assassin's Creed: Unity
6.1
Assassin's Creed: Unity

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2014PlayStation 4)

Liberté, Egalité, Fraternité... Mais surtout qu'en penser ?

J'ai attendu un moment avant de pouvoir attaquer Unity. Ces derniers temps, j'ai pu y consacrer davantage de temps pour l'avancer et... le finir, évidemment. Je n'irai pas spécialement dans les détails mais j'avais envie de donner mon ressenti.


J'ai mis 7, ce qui est, pour moi, une note trop basse pour un Assassin's Creed. J'aurais pu mettre plus, mais j'ai eu une déception majeure, la fin. Sans en dire plus, je pense que ceux qui ont fini la quête principale comprendront. Pour ma part, j'ai fait le choix de finir toutes les missions assassin en amont, faire quelques enquêtes, visiter quelques failles et ouvrir plein de coffres, ce qui m'a permis d'avancer le jeu tranquillement sans le rusher, et pouvoir également m'améliorer au maximum avant de finir.


En effet, le contexte en lui-même est intéressant, et les graphismes proposés sont magnifiques, surtout les décors qui, je pense, sont l'atout principal du jeu. Qu'on se le dise, il n'est pas mauvais, loin de là. Le personnage d'Arno est d'ailleurs attachant, il m'a bien plu, tout comme sa romance impossible avec Elise. C'était également intéressant d'explorer cette période charnière de l'histoire de France et de voir des visages "familiers" comme Napoléon, Louis XVI, Robespierre, Marat ou Mirabeau. C'est d'ailleurs ce qui me plait le plus dans les Assassin's Creed, en plus de l'histoire parallèle au ton très ésotérique, sur la Première Civilisation.



  • DÉBUT DE LA ZONE SPOILERS -


Mais voilà, je viens de finir l'aventure, et je reste cruellement sur ma faim. Autant les autres opus proposaient une fin "partielle", quitte à suggérer une suite, on était fixés et on n'avait plus qu'à attendre l'année suivante en sachant d'où on partait. Ici, je suis perdu. Déjà, le bad ending avec la mort d'Elise était très téléphoné, pour ma part sa mort me paraissait malheureusement inéluctable. Ensuite, on élimine le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, c'est bien, mais ensuite ? Rien. Juste la voix off de l'"assistante", ou je ne sais qui, qui dit à travers l'Animus qu'Arno a bien vaincu Germain, et que, ouf, ses reliques sont trop bien cachées et trop dégradées pour être utilisées par Abstergo. Sans blague ? Et elle de dire "tu as accompli ta mission, tu peux maintenant continuer à découvrir d'autres éléments de la vie d'Arno, plus d'ADN." Mais ce n'est pas ça qu'on cherche ! Quid d'Arno ensuite (même si on sait qu'il rejoint la cause de Napoléon, chose que j'avais également deviné) ? Quid des Templiers ? Quid de la Première Civilisation ? Quid du but de cette mission en définitive ? C'est surtout dans cette dernière question que réside ma déception. Pour Ezio, on avait aussi eu droit à une fin du style "je n'étais donc qu'un messager, venu transmettre et non accomplir", mais au moins on avait eu une trilogie magnifique qui finissait avec une séquence émouvante avec l'ultime rencontre avec la dépouille d'Altaïr, et le dépôt des armes d'Ezio. Ici, j'ai la sensation d'avoir eu un jeu n'ayant servi qu'à explorer une partie de l'histoire, sans nourrir l'intrigue principale du jeu. Alors oui, j'ai vraiment pris plaisir à voyager dans le Paris de la Révolution, c'était magnifique, mais je suis déçu de ne pas avoir la sensation d'avoir avancé dans l'histoire. Je vais quand même m'attaquer aux runes de Nostradamus qui devraient, je pense, donner des indications sur la Première Civilisation, mais pour moi c'est du ressort des missions principales et pas uniquement des missions secondaires.



  • FIN DE LA ZONE SPOILERS -


Unity vaut donc le détour pour l'immersion qu'il propose, et une histoire somme toutes riches, mais qui, à mon sens, n'a pas été assez aboutie.

JKDZ29
7
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le 30 avr. 2015

Critique lue 507 fois

3 j'aime

JKDZ29

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3

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