Blasphemous par Baron Samedi

Blasphemous : On dirige Le Pénitent, le dernier survivant d'une congrégation annihilée dans un monde à la religion décadente omniprésente, et remplie de créatures particulièrement monstrueuses. On a pour mission d'aller tuer le Grand Pontif autoproclamé.

Ou quelque chose du genre. J'avoue que le scénario est on ne peut plus nébuleux, et que le langage ampoulé médiéval et pompeux m'a un peu gonflé.

Sinon, ce jeu est un véritable bijou. En "Pixel art" parait-il, sauf qu'il n'en donne pas l'impression, et qu'il louche plus sur un style old-school délicieusement travaillé, tant dans ses décors de fond que dans les différentes atmosphères des zones visités. Un soin du détail merveilleux qui se permet d'être outrageusement gore.

On saute, on taille, on éventre, on a même des finishs particuliers pour certains ennemis lorsqu'ils sont sonnés, et là, bonjour l'ambiance, on assiste à un massacre en bonne et due forme. Les monstre, et particulièrement les boss sont malsains (le bébé qui chiale avec les yeux crevés est abominable), et bien retors. Il faudra bien les affronter 3-4 fois pour en comprendre les paternes d'attaques, esquiver et frapper au bon moment.

Au fil de l'aventure on découvrira des reliques et autres fontaines qui nous permette de booster un peu les capacités initiales, permettant de visiter des lieux auparavant inaccessibles. Quelques passages secrets et des raccourcis s'ouvrent à nous au fur et à mesure, même si ils sont assez peu nombreux. Ceci dit, traverser les niveaux se fait très rapidement une fois qu'on est habitué aux monstres des zones.

Un petit bémol concernant les quêtes secondaires qui sont plus que nébuleuses, et le joueur devra se démerder avec quelques phrases que certains cadavres nous livrerons si on a la bonne relique. Et ces phrases restent de véritables mystères bien souvent !

Dans l'ensemble, le jeu est particulièrement exigeant, mais très gratifiant. occire les boss et traverser des zones rempli d'une certaine fierté.

Un jeu à la proposition particulière, qui amène le joueur à jurer comme un charretier (et donc à blasphémer), très cohérent, très agréable, une véritable merveille.