Brief Karate Foolish
5.6
Brief Karate Foolish

Jeu de D.C.S et Henteko Dojin (2016PC)

"un homme qui a faim n'examine pas la sauce" -Socrate.

Ma lanterne se dandinait tandis que ma voix gravement criarde répandait dans la ville un chant tonitruant.


"-Je suis à la recherche d'un homme honnête ! Scandaient, tremblotantes et saignantes, mes cordes vocales bien usées dans cette nuit de printemps aux accents macabres de l'hiver. Je suis à la recherche d'un homme honnête ! Un homme honnête !


-Le voila ton homme honnête ! Me répondit une voix colérique en me lançant un étrange objet aux allures dadaïstes. Maintenant tais toi et laisse moi dormir !"


Le feu de mon pauvre pot à lumière éclaira l'étrange artefact. Je venais de trouver... Un homme honnête.


Le lecteur avisé remarquera que cette intro est quelque peu tirée du philosophe qui inspirera Brief Karate Foolish. Pourquoi faire un jeu de qualité avec des graphismes géniaux quand on peut tout aussi bien rien faire et se contenter des os ?


BKF est un jeu réalisé sous windows 95 et adaptés pour les claviers japs ce qui, en soi, permet de découvrir non seulement une nouvelle culture mais en plus de respirer l'air bien exotique d'une blague entre un groupe d'amis qui vous est inconnus et qui vient de l'autre bout du monde. BKF est clairement une sorte de transcendance de l’humour. Une abstraction de ce qui est censé vous faire passer un bon moment.


Apres l'heure entière à comprendre comment je devais lancer le jeu pour qu'il puisse reconnaître ma manette (logitech précision bleu) et ma deuxième manette (logitech précision noir). Le jeu peut enfin nous plonger dans cette vaste ambiance que j'oserai appeler : "Post-old-Mortal Kombat" ou de "Anté-windows 7 games".


J'ai donc choisi parmi les 12 dieux de l'Olympe qui nous sont proposés et première constatation :


Le jeu est une métaphore du cancer.


Notre personnage représente la vie dans son duel éternel contre la mort dans un lieu où le temps n'existe plus (a-t-il existé un jour ?). Les barres de vies sont longues comme l'agonie d'un enfant malade supportant la cruauté d'un dieu (ou des dieux ?) fou(s) !


Quand Nekomimi (le fier combattant que j'avais choisi) est tombé à terre. J'ai éteint mon ordinateur et j'ai pleuré. J'ai pleuré car ce que je venais de voir était beau. C'était la tragédie de notre univers; la dégénérescence de notre race; la souffrance idiote de l'individu dans ce monde qui n'épargne personne.


L’expérience apporté par BFK m'a troublé et rien ne sera jamais pareille pour moi maintenant.


5/10.

Sadisticwave
5
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le 22 mars 2020

Critique lue 81 fois

Sadisticwave

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