1863 : la guerre de Sécession fait rage. Les force de l'Empire attaquent sans relâche les planètes ou se sont réfugiés les Jedi ..euh..je crois que je mélange.. attendez, je reprends mes notes.. ah non,! Coupez !:! On ne la garde pas au montage !!! Bienvenu dans le Grand Ouest ! Bienvenu dans le monde sous exploité des cowboys et des indiens !

100 000 dollars au soleil !
Pour ceux qui débarque, Call of Juarez 2 est la suite de..Call of Juarez tout court (original non ?). Un FPS bien sympatoch sorti en 2006 qui se distinguait par des graphismes sommes toute joli, une alternance infiltration/bourrin et un background original, le far West. Assez original pour être signalé. Ça nous change des stations martiennes et de la deuxième Guerre Mondiale. Là où il péchait c'était principalement dans sa répartition des missions. On alternait entre Ray le Révérend barré qui frags en récitant la bible (Pulp Fiction staïle) et Billy l'indien version infiltration. Et les phases infiltration, pffff, rébarbatives au possible, chiantes à en pleurer et d'une maniabilité insupportable. Par contre les phases de shoot pur et dur avec le révérend Ray étaient plutôt jouissives.
La mode étant au prequel, ce numéro deux devrait s'appeler Call of Juarez -1. En effet, CoJ 2 (c'est plus court) se passe quelques années avant le CoJ premier du nom.
Ray, qui n'est pas encore révérend et son frère Thomas déserte le champs de bataille pour rejoindre la ferme familiale et sauver ce qui peut encore l'être. Bien sur, rien ne se passe comme prévu, la ferme est attaquée, la maman meure (oui, sinon c'est pas drôle), l'autre frangin est curée et prêche la non violence (là comme ça on s'en fout mais ça aura une petite importance niveau scénar'), le colonel veut leur faire la peau (il n'aime pas trop beaucoup ça les déserteurs), les frangins tombent (aie) sur la légende de Juarez, et se disent en bon gars qu'ils sont "tient si on se le cherchait ce trésor comme ça hop, on reconstruit la ferme et on vit paisiblement comme des Amish à cultiver nos champs et élever notre bétail.
Le scénario n'est pas vraiment haut de gamme mais on se laisse prendre par les remises en question des protagonistes sur le bon sens de leurs actions. On y croit un peu à ce trio amoureux / rivalité entre les deux frères et Marisa, belle et chaleureuse mexicaine qui va les mettre dans la panade... ce ne sont pas les feux de l'amour non plus,hein, on se détend !mais ça apporte un peu de crédibilité et de piment dans l'aventure.

Gatling ou six coups ?
Dans ce CoJ, nos amis de Techland on réintégré le système double combos ! Pratiquement toutes les missions sont jouables deux fois. Je m'explique parce que là, je vois bien vos yeux aussi inexpressif qu'un chameau crevé. Nous avons à chaque début de mission le choix entre Ray, le malade de la gâchette ou Thomas, le moins malade de la gâchette (oui, il n'est plus question de jouer les splinter cell de bas étage, notre bon ami Thomas est certes plus acrobatique que son bourrin de frère mais reste un pro de la gâchette. et ça c'est bien). Ce qui fait qu'on peut se faire une session bourrine et refaire le jeu session moins bourrine et en plus certains passage son différent suivant que l'on choisisse Ray ou Thomas. En toute honnêteté, je n'ai pas refait le jeu dans son intégralité pour tester ces différences mais suffisamment pour vous dire que sur certaines missions, en effet, on passe par un chemin alternatif, le feeling est lui aussi sensiblement différent mais c'est pas le jour et la nuit non plus. Par contre niveau variété des missions, c'est du tout bon. Escorter, fuir, nettoyer, attaque de diligence, défendre...il y en a pour tous les goûts ou presque. Mentionnons aussi le mode de « concentration » (matrix?)qui ralenti le temps pour nous permettre de « marquer » autant d'ennemis que possible avant de lancer un succession de tirs redoutablement précis. Pour Thomas, ce mode varie puisqu'il faut actionner le chien du pistolet en manipulant la souris (marrant) et enfin le mode Duel. Du Sergio Léone tout craché. Les deux protagonistes se font face, se jauge..un petit pas sur le coté, la main se rapproche du colt, lentement...suspens.. Au son de la cloche, manipulation de la souris pour sortir le colt et tirer... mouaaaaah.. Personnellement j'ai adoré ces duels, immersifs (quoiqu'un peu répétitifs et finalement assez facile une fois le coup de main pris.)
Le système de couverture (en polaire ou en plume ?) étant lui aussi à la mode, il n'est pas surprenant de retrouver ce concept dans CoJ 2. Cependant, la petite nouveauté est que ce système s'enclenche automatiquement lorsque vous êtes à proximité d'une caisse, d'un mur...Déstabilisant au début, ce système s'avère d'une redoutable efficacité dans le feu de l'action.


C'est beau et ça s'entend
Après une mise en bouche dans des tranchées servant de tutorial, les grands espaces s'offrent rapidement à notre regard... et c'est beau ! Ne faisons pas la fine bouche, le niveau de détail impressionnant (les feuilles des arbres, les petits papillons ou les fourmis sur les arbres (si si), les textures assez fines, et une très bonne profondeur de champs font de cet opus un régal pour les yeux. Nous y sommes dans ce foutu western !! Les décors sont variés également, on passe sans sourciller des tranchés de la guerre de Sécession aux grandes pleines de l'ouest, des montagnes et forêt aux villages typiquement mexicains ou villages fantômes, mines d'extraction d'or. C'est beau (je me répète), c'est cohérent ! Je crois même avoir croisé Clint Eastwood dans une scène (ah moins que ce ne soit Charles Ingall. Hum.. je les mélange tout le temps.) Le tout tournant en haute résolution sur une config' vieille de deux ans d'âges.. bravo.
Le compromis dans tout ça ? Des niveaux scripts, en mode couloirs. mais attention, des putain de gros couloirs, bien foutus et grands. Nous ne sommes pas dans les bureaux de Fear. Mais nous devons suivre le chemin...Excepté deux moments fort sympathique où la carte s'ouvre lors de missions alternatives dans lesquelles nous jouons les chasseurs de primes. Traverser une partie de la carte à dos de cheval, les cheveux au vent, le colt à la main..c'est très cool.
L'environnement sonore n'est pas en reste, que ce soit bruitages ou musiques, on se croirait dans un bon vieux western des familles. Les doublages quant à eux sont d'excellente facture dans leur ensemble.

Vous aimez les FPS ? Vous aimez les western ? vous attendez quoi ?

Benedetto28
8
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le 13 déc. 2010

Critique lue 326 fois

Benedetto28

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