Enfant de la lumière, enfant du conteur Gégère
Child of Light est un jeu d'Ubisoft Montréal. Il été présenté comme un jeu à la sensibilité indépendante, un hommage aux J-RPG des 2 décennies passées. Et justement ce jeu est un hommage, ni plus ni moins.
Aurora est une princesse. Une nuit, elle se réveille dans un monde inconnu. Elle cherche à retrouver son père dans ce monde, et fait la rencontre de nombreux personnages hauts en couleur. Child of Light reprend des éléments de gameplay de quelques jeux illustres : à l'instar de Valkyrie Profile, on dirige Aurora dans un environnement 2D et on peut surprendre ou immobiliser les ennemis (grâce à la luciole, contrôlable par un deuxième joueur). Les combats se déroulent en fonction d'une barre, comme dans les 2 premiers Grandia : les coups mettent plus ou moins longtemps à se charger et on peut interrompre les ennemis (ou inversement) si on frappe avant eux quand ils sont en phase active. Là aussi on peut utiliser la luciole pour retarder les ennemis, et la luciole peut également servir à se soigner. Des RPG on retrouve également un arbre de compétences à plusieurs branches.
J'ai fini le jeu ce week-end à 100%, en un peu moins de 10h. Le jeu a de réelles qualités : il est très beau (exploitant le moteur des 2 derniers Rayman), le système de combat a puisé à la bonne source, l'exploration en volant est géniale, mais le jeu ne va pas au delà du simple hommage : l'histoire et l'univers de contes de fée ne décollent jamais (alors qu'il y avait moyen de faire quelque chose de beaucoup plus développé), les personnages sont sympathiques mais à peine esquissés, et les musiques bien que jolies sont très répétitives. Les combats sont plutôt faciles et l'expérience tombe très facilement (un niveau tous les 2 combats en moyenne). Pour un prétendu J RPG, la durée de vie est ridicule.
Pour 15€, c'est un jeu dématérialisé de très haute tenue, mais ce n'est pas le voyage inoubliable tant vanté.