Refaire l’histoire… La reconstruire selon ses propres aspirations… Imaginer un passé alternatif…
Avez-vous jamais imaginé les Pyramides en plein territoire zoulou ? Et si Edgar Poe avait vu le jour en 1374 à Pékin ? Que serait devenu le monde si l’Empire français avait disparu en 200 avant Jésus-Christ ? Si les Polynésiens avaient gagné la Première Guerre mondiale du XVIIe siècle ?
Autant de perspectives ouvertes en jouant à la franchise Civilization.
Toujours plus loin dans la complexité géopolitique planétaire, la saga a toujours su évoluer dans le bon sens, ajoutant innovation sur innovation et affinant sa beauté graphique.
Ce cinquième opus (et des extensions) se dote ainsi de cases hexagonales, pour des déplacement plus fluides et cohérents sur une carte toujours plus détaillée, d’unités militaires plus fournies pour un surcroît de cohérence quant aux dégâts infligés/subis et de mécanismes diplomatiques agrémentant la difficulté de certaines relations à entretenir : idéologies, congrès mondiaux, espionnage… Un gameplay non pas simplifié ni complexifié, simplement fluidifié et gagnant en (relatif) réalisme, avec une mécanique commerciale améliorée et une gestion du bonheur souvent tendue.
Civilization V n’est donc plus un simple jeu de stratégie diplomatique et militaire : on se rapproche de plus en plus d’une simulation de dirigeant, avec toutes les difficultés que ce statut implique. La longueur des parties fait d’autant plus ressentir une telle charge, avec des tours de plus en plus longs et difficiles à terminer au fur et à mesure que les villes et les responsabilités s’accumulent.
Avec une durée de vie de centaines (pour ne pas dire de milliers) d’heures tant les scénarios peuvent se diversifier entre les différentes parties autant qu’à l’intérieur de celles-ci, Civilization tient en haleine des journées entières enfermé chez soi à tout essayer et expérimenter pour rendre l’expérience de jeu le plus sportive possible. Un bijou.