Le digne successeur de Flashback
Deadlight est un sublime jeu. Digne héritier de Flashback ou Bermuda Syndrome dont les auteurs revendique leurs inspiration pour leur dernier titre. La tendance est aux zombies, c’est ce qui marche et Tequila Works nous sert ici un scénario qui, si il n’a rien de transcendant ni même d’original, a le mérite de prendre pied dans une époque uchronique contemporaine (1986) sombre et glauque tout ce qu’il y a de plus plausible.
Vous êtes Randall Wayne et venez d’abattre l’un de vos compagnon d’infortune mais vous n’avez pas une minute à perdre, ILS arrivent. Alors que vos amis s’échappent par le toit, l’échelle se brise et vous vous retrouvez forcer à prendre votre propre chemin avec la promesse vous retrouvez tous ensemble au camp de sauvetage ou Randall espère aussi retrouver sa fille et sa femme.
Une chose est sure, l’apocalypse n’aura jamais été aussi belle. Les décors dans lesquels ont évolue pendant tous le jeu sont magnifique, j’ai cru un instant qu’ils avaient adoptés des environnement en FMV, mais non, c’est bien de la 3D. Deadlight est très orienté plate-forme et il le fait très bien par contre les combats sont un peu loupés, la première arme du jeu (une hache) donne de mauvaise sensations, devoir donner 8 coups pour tuer un zombie est insupportable surtout que la plupart du temps ils sont plusieurs et que l’on meurt très vite. L’arrivé de notre première arme (et de la suivante) est salvatrice car on peut enfin cartonner du zombie si on le veux ou si besoin.
L’unique point noir pour moi et l’absence totalement de niveaux de difficultés soit on joue en normal soit on choisi (une fois le jeu fini 1 fois) le mode cauchemar, qui n’a rien de cauchemardesque mais serait plutôt "casse-couillesque" puisqu’il ne consiste qu’a faire le jeu en 1 fois car il n’y a pas de sauvegarde.
Le jeu pour certains a une durée de vie courte (4h) mais j’ai tellement pris de plaisir à suivre l’histoire de Randall, a chercher comment progresser dans les niveaux (j’ai désactivé les aides pour jouer) et a chercher les divers objets cachés dans les niveaux, qu’une fois les 4 heures passée pour finir le jeu, on y reviens forcement pour débloquer tout les bonus du jeu. Car Deadlight est un modèle du genre, des bonus il en est rempli : jeux Game&Watch, artworks, making of, vidéos, journal de bord, carnet de (faux souvenir) etc.
Pour 10€, Deadlight dispose d’un excellent rapport qualité/prix. Il serait dommage pour vous de passer à coté.