J'irai dans l'oubli, au-delà du bien et du mal, me réconcilier avec moi-même.
Randall essaie de survivre dans un monde remplie "d'ombres". La seule motivation qui le maintien en vie, est de retrouver sa femme et sa fille.
Ainsi le joueur se plonge dans ce monde sombre, humide ou le bruit de gémissements raisonne dans les canalisations. On n'avance d'un pas soutenue, comme si aucun danger n’était devant nous. On franchit une fenêtre et on découvre un bout de ville. Il semble que tout est perdu. On défonce une porte à coup de pied et surprise ! Des zombies nous attaquent.
Voilà en gros ce qui va se passer durant le jeu. Le joueur n'aura pas de grandes difficultés à s'adapter aux touches car il n'a pas trop le choix ; avancer, reculer, sauter, tirer, ramasser et quelques petits variantes. On avance sans difficulté dans ce monde en deux dimensions et d'un coup ... vous êtes mort. Pourquoi ? Car le jeu est trop scénarisé.
Si le joueur ne meurt pas, en aucun cas il ne peut éviter sa mort. On voit un élément qui commence à s'écrouler, on se dit qu'il faudrait peut-être bouger. Mais ici des que l'élément apparait à l'écran, si vous n'avez pas anticipé, vous êtes mort.
Parlons ensuite de la crédibilité du scénario. Outre le fait que c’est une histoire de zombies des plus normales, le joueur à quelques questions scénaristiques comme :
Pourquoi a t'il tué sa femme et sa fille si lui a pu s'enfuir ? C'est plus simple tout seul on est d'accord mais bon ...
Pourquoi à la fin Randall dit à Stella de survivre pour ses amis qui sont morts et lui ne fait même pas d'effort pour survivre pour sa famille ?
Il semble que des simplifications scénaristiques ont été mises en place pour cette histoire qui est déjà courte.
Les développeurs ont quand même essayé d’enrichir le jeu avec des éléments mais plus ou moins habillement.
Pendant votre course vous pouvez ramasser différents objets. A la fin cela vous constitue un « livre de souvenir » qui à surement son intérêt pour le personnage mais pas pour nous. On a déjà tout vu pendant la partie et en plus cela ne nous apprend pas grand-chose.
Au fur et à mesure on constitue notre carnet de voyage. Le problème c'est que l'histoire n'est pas captivante. On termine les quatre-vingt-quatorze pages sans grande exaltation.
Tout ce qui concerne le making-of (photo, croquis) est très intéressant.
Un mode survie est également à notre disposition. Cela est marrant deux minutes mais on se lasse très vite.
Pour les points positifs il est vrai que le jeu est bien fait. Les graphismes nous enfoncent dans cet univers lugubre sans grande difficulté. Même si cette réalisation est en deux dimensions on ressent la grandeur du monde dans lequel on avance.
Même si aujourd’hui la 2D peut sembler obsolète, ici ce n’est pas le cas. Le joueur trouve que cela rafraichi un peu le genre. On a souvent tendance dans les jeux actuels à foncer dans l’action en tirant partout. Ici, la plupart du temps, on est calme et tirer n’est pas forcément la meilleure solution.
En somme DeadLight est un bon jeu mais présente trop de défauts.