[...] La seconde étape pour tourner définitivement la page de Final Fantasy XIII-2 était de venir à bout du DLC de Lightning. Et autant dire que j’en ai été étonnée moi-même mais ce contenu supplémentaire m’a agréablement surprise. Là encore, je ne m’attendais à des révélations croustillantes et il n’en a pas été le cas mais il faut admettre qu’il demeure sympathique scénaristiquement parlant. Faute de révélations, on se délecte de la vision de Lightning à propos des événements qu’on peut voir dans la cinématique de fin du jeu ainsi que sa propre cristallisation sur le trône de la Déesse. La narration, toujours menée par Lightning comme c’était le cas dans le jeu, m’a semblé plus fine. J’en ai même décelé une évolution supplémentaire de la part de l’héroïne sur son comportement et son état d’esprit. De plus, dans le lot des très bonnes surprises, j’ai été effarée de vraiment apprécier voir le personnage de Serah qu’on ne voit que très brièvement mais dans une position tellement classe esthétiquement qu’elle estomaque complètement quiconque serait derrière l’écran, qu’il soit fan ou détracteur du personnage.
En terme de gameplay, le DLC ne s’articule autour que d’un seul et unique combat opposant Lightning contre Caïus. Dit comme ça, cela semble bien peu mais il faut savoir que cet affrontement tourne autour du principe du Die & Retry pour en venir à bout. On y découvre des rôles aux noms nouveaux (pas si inconnus car des noms déjà utilisés pour des jobs des premiers volets de la série) qui ne sont que de vulgaires resucées des rôles que l’on connaît déjà mais également l’absence totale de soigneur parmi nos possibilités de guerre. La seule façon de regagner des points de vie se faisant grâce à un nombre extrêmement limité d’objets (de mémoire, une dizaine de potions et un élixir) ou par une technique ultime (se présentant comme une synchronisation) permettant d’aspirer quelques PVs bienvenues. Chaque victoire ou défaite nous permet de glaner des points de compétences et ainsi changer de niveau, devenir ainsi plus fort ainsi que de nouveaux rôles (principalement de soutien mais là, encore, pas de soigneur au rendez-vous). De mon côté, j’ai réussi après quelques tentatives infructueuses à venir à bout du combat avec cinq étoiles à l’écran de victoire au huitième niveau (sur dix), ce qui m’aura pris environ quatre heures. Quatre heures car de mes défaites, je me suis accrochée jusqu’au bout (frustrant quand même d’y passer une demi-heure pour finir perdant mais bon, ce sont les risques du métier). [...]
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