N'ayant jamais rien lu ou entendu sur ce jeu, je l'ai acheté par pur hasard alors qu'il était en promotion sur PS store.
Un titre qui avait l'air très prometteur mais qui s'est finalement révélé banal et décevant.
On y incarne Henry, un gars normal qui pour fuir ses problèmes décide de prendre un job de garde forestier, jusque là tout va bien.
Le jeu commence par une introduction qui pose la rencontre avec sa femme, l'évolution de leur histoire et le déclin de sa santé, le tout ponctué par des choix de dialogues.
Après ça, le jeu commence, on se retrouve dans notre tour à discuter au talkie avec notre superviseur Delilah qui nous donnera des missions au fil des jours.
Première impression : le jeu est beau, l'ambiance est top, c'est paisible. On se promène aidé de notre carte et notre boussole.
Petit à petit, la découverte laisse place à la lassitude...
Les dialogues avec Delilah n'influe en rien sur le fil du jeu, qu'on choisisse une option ou une autre ça reste pareil. La map permet de sortir des sentiers battus mais pas vraiment en fait, il n'y a qu'un seul et unique chemin, on ne peut même pas passer à travers un buisson, bon...
Il y a un regain d'intérêt vers le jour 78, au 3/4 du jeu en gros, mais finalement l'intrigue tombe totalement à plat. Jusqu'à la fin je m'attendais à un petit twist ou quelque chose d'un peu plus... enfin "des phrases choc" quoi :D
J'aurais finalement passé des heures à parcourir une forêt dans l'espoir que l'intrigue prenne une tournure plus sombre, surtout après la fameuse découverte, mais non. De même que je m'attendais à ce que le passé d'Henry soit utilisé ici, par exemple que Delilah n'existe pas et qu'il n'est pas très clair lui non plus et que lors de son évacuation il se rende compte qu'il est coincé dans la forêt qui n'existe que dans sa tête.
Au final le dénouement est bâclé en 30 secondes à l'aide d'une cassette audio, voilà.
C'est dommage parce que le jeu avait énormément de potentiel sans qu'on lui demande de partir dans des délires de fou. Je me rappelle Gone Home qui est simple dans son histoire mais la fin m'avait, personnellement, laissé les yeux humides.
Je classerais Firewatch dans la même catégorie que The vanishing of Ethan Carter, jeux pendant lesquels on s'imagine plein de choses, on a hâte de découvrir le fin mot de l'histoire et finalement on reste sur notre faim.
Ah et je n'oublie pas de mentionner les vilains bugs, les ralentissements, et le fichier de sauvegarde corrompu au Day 79 qui m'a forcée à tout recommencer du début car impossible à récupérer!