Un irréel et imparfait morceau d'histoire au charme infini

Par souci de clarté, je vous informe que j'ai essayé de rédiger une critique plus narrative dans laquelle je me mets dans la peau du héros du jeu, Jin Sakai, afin de vous faire partager l'aventure au plus près de ce que j'ai vécu. Evidemment, elle peut spoiler un petit peu certains éléments de l'histoire.


Si vous lisez ces lignes, alors peut-être êtes-vous curieux de savoir quels secrets cachent les évènements qui ont suivi l’arrivée des Mongols sur notre belle île de Tsushima à la fin du XIIIème siècle. Si l’histoire relatera sans doute un jour l’échec des Mongols à envahir le Japon, elle ne révèlera sans doute jamais comment mon oncle Jito Shimura et moi-même, à la tête de 80 samouraïs, avons vainement tenté de faire face aux armées de Kotun Khan sur la plage de Komoda. Pas plus qu’elle ne rendra hommage au courage des hommes et femmes qui se battirent à mes côtés afin de protéger les habitants du puissant envahisseur venu avec toute sa flotte. Chacun aura son point de vue sur la manière dont les choses se sont passées. Les conditions n’ont pas toujours été idéales, à l’image de notre bataille sur la plage, compliquée par la confusion générale et une visibilité qui manquait de clarté et de fluidité. Mais par cet écrit, je souhaitais aujourd’hui vous faire partager mon ressenti. Je m’appelle Jin Sakai, et voici comment j’ai vécu ce que l’on nomme désormais sur mon île les aventures du Fantôme de Tsushima.



Les héros de Tsushima



Beaucoup d’entre vous verront sans doute le point de départ de mon histoire comme très simple, voire simpliste. Il est vrai que raconter les aventures d’un homme ayant tout perdu, laissé pour mort, puis cherchant à lever une armée pour repousser un adversaire oppressant, ne ferait guère rêver les plus célèbres conteurs en quête de légendes nouvelles. Mais les meilleurs d’entre eux diraient sans doute que l’intérêt de ces mythes vient avant tout de la façon dont ils sont racontés, et dont ils seront vécus par les personnes qui les écoutent. Pour moi, et en dépit des inévitables souffrances qu’elle m’a infligées, cette invasion m’aura marqué à plus d’un titre. Elle m’aura principalement permis de rencontrer de nombreuses personnes, alliées comme ennemies, attachantes ou intéressantes, que je ne pourrai jamais oublier. J’ai évidemment une pensée pour Yuna, sans qui rien de ce que nous avons accompli n’aurait été possible. Elle, comme tous mes autres compagnons d’armes, n’auraient pu rester dans mes souvenirs que comme des ombres de passage que le temps finirait par éparpiller au gré du vent. Je ne regrette donc pas d’avoir pris le temps de les accompagner dans leurs quêtes personnelles, ce qui m’a donné l’opportunité de mieux les connaître et de tisser des liens plus profonds avec eux. J’ai pu percevoir la culpabilité qui rongeait maître Ishikawa tandis qu’on pourchassait son élève Tomoe. J’ai ressenti la peine et la colère de Dame Masako alors qu’elle cherchait désespérément les responsables de la mort de toute sa famille. J’ai même pu constater la maladroite mais admirable volonté de Kenji à vouloir faire le bien autour de lui à travers ses plans douteux. Nombreuses sont ces figures que j’ai pu côtoyer à avoir su me toucher, et je suis heureux d’avoir pu aider la plupart d’entre elles à, je l’espère, soulager un peu leur fardeau.


Pour autant que je me souvienne, j’ai toujours eu de bons rapports avec mon oncle Jito Shimura. Il a toujours cherché à m’enseigner de bons préceptes et m’a appris l’importance de respecter à la lettre le code d’honneur des Samouraïs. Mais afin de protéger les miens, j’ai dû à plusieurs reprises trahir les principes en lesquels j’avais pourtant toujours cru. Je me suis donc beaucoup interrogé sur moi-même, sur le bien-fondé de mes actions, ou sur les écarts que j’ai pu commettre. Il ne se passe pas un jour sans que je regrette d’avoir dû faire ces choix, mais je reste aujourd’hui persuadé d’avoir pris les bonnes décisions. Cette guerre a eu de lourdes conséquences sur tous les habitants de l’île de Tsushima, mais elle nous aura aussi permis d’évoluer, et je me sens désormais plus fort malgré les nombreux doutes qui ont su me ronger. Une chose me chagrine tout de même. Je ne garde finalement pas un si grand souvenir des adversaires que j’ai rencontrés. Je reconnaitrais à Kotun Khan une certaine prestance, mais personne autour de lui n’a vraiment su manifester suffisamment de charisme pour se démarquer autant que lui. Ou peut-être pourrais-je aussi parler de… Non… Je préfère taire à jamais son nom. Tout cela pour dire que si mon histoire n’a certainement rien de très original, elle vit tout de même par les nombreuses personnes dignes d’intérêt qui ont su l’animer, et elle a pour moi bien plus de valeur que nombre d’autres contes probablement plus ambitieux, mais souvent moins sincères.



Respecter le code d'honneur des Samouraïs...



Evidemment, toute guerre implique des combats auxquels je n’aurais su me soustraire en tant que guerrier du clan Sakai. Et respecter le code des Samouraïs exigeait que j’aborde chaque affrontement de manière frontale, avec honneur et détermination. Un comportement que je me suis efforcé d’observer dans la mesure du possible. Au début, j’attaquai mes ennemis, essentiellement des soldats Mongols, en cherchant toujours la confrontation. Cela me permettait de tuer facilement d’un coup de sabre jusqu’à trois assaillants successivement avec un minimum de maîtrise. Mais je dois admettre que les soldats plus aguerris ou les chapeaux de paille y ont rapidement trouvé la parade. Abusant de feintes et ne me laissant qu’une fenêtre d’ouverture trop réduite, ils me blessaient bien trop sévèrement en cas d’échec pour que j’estime la démarche viable sur le long terme. Je privilégiai donc rapidement des assauts plus directs à l’aide de mon fidèle katana. Certains auraient voulu me voir utiliser d’autres armes comme des lances ou des haches de guerre. Mais je me devais de rester fidèle à mon héritage familial au moins sur ce point. Utiliser en complément des arcs pour la chasse ou tenir les adversaires les plus dangereux à distance était amplement suffisant. Et je pouvais toujours faire redécorer mon équipement ou changer mon armure si je sentais un éventuel besoin de renouveau.


Chaque combat se montrait d’une belle intensité, notamment face une opposition presque toujours supérieure en nombre. J’ai affronté beaucoup de guerriers de grande valeur qui m’ont parfois donné du fil à retordre. Mais au fur et à mesure, je m’adaptai aux différentes situations. Je travaillai mes différentes postures, comprenant rapidement que je devais les adapter en fonction de l’arme de mon ennemi. Je perçai ainsi plus facilement la garde d’un soldat équipé d’un bouclier en adoptant la posture de l’eau tandis que la posture du vent me paraissait plus commode pour asséner de puissants coups de pied aux lanciers. Mon épopée me permis même d’assimiler la posture spéciale du Fantôme qui faisait trembler toute adversité devant ma puissance, et d’abattre jusqu’à trois ennemis sans efforts. Chemin faisant, je fis par ailleurs la connaissance de conteurs qui par les légendes qu’ils me narraient, me mirent sur la piste de techniques spéciales et d’armures légendaires dont j’étais loin de soupçonner l’existence. A terme, avoir la possibilité d’enflammer mon sabre pour brûler les guerriers les plus résistants m’a considérablement simplifié certaines joutes. Mais en dépit de tout l’intérêt de ces innombrables batailles, plus mes connaissances grandissaient, plus je vainquais sans être trop inquiété. Cela finit par diminuer progressivement mon intérêt pour les escarmouches trop répétées, ou encore les massacres de masse qu’impliquaient les libérations de fermes ou de villages qui m’étaient fréquemment demandées. J’accomplissais pourtant toutes ces tâches sans craindre ma peine, car je savais que le frisson des meilleurs combats m’attendait toujours, quelque part. Il pouvait s’agir de ces intenses et décisives batailles où je savais que mes alliés et moi ferions corps contre une opposition conséquente, allant parfois jusqu’à nous bombarder avec leurs machines de guerre. Mais je repenserais surtout à ces mémorables duels, contre des adversaires souvent valeureux, qui malgré des issues parfois douloureuses, ont su générer en moi une adrénaline incommensurable.


Toutefois, il convient d’admettre que combattre dans des conditions idéales n’était pas toujours possible, ce qui pouvait, par moments, rendre la tâche un peu pénible. Il m’est, à ce propos, souvent arrivé d’être confronté à de véritables mêlées propices à la confusion. Au milieu de tout ce monde, il m’était notamment impossible de me focaliser sur une seule et même cible. Il m’arrivait donc fréquemment de distribuer quelques coups perdus à quelqu’un d’autre, ou plus simplement de brasser de l’air, entrainé malgré moi dans la mauvaise direction. Il m’arrivait aussi de temps à autres d’avoir la vision obstruée par un obstacle ou un mur, ce qui m’obligeait à attaquer à l’aveugle. Je ne compte pas le nombre de coups que j’ai reçu du fait de ces désagréments, qui auraient pu à tout moment m’être fatals.



...Et savoir l'enfreindre lorsque c'est nécessaire.



Pour me défaire de ces difficultés inattendues, j’eus parfois recours à quelques armes plus sournoises qu’aurait reniées mon oncle, mais qui ont souvent sauvé ma vie et celle de notre peuple. Lancer un fumigène me cachant aux yeux de mes ennemis, ou les éliminer à distance à l’aide de kunais ou de bombes explosives ne sont qu’un petit aperçu des outils dont je disposais. M’en servir ne m’aura pourtant pas toujours été facile étant donné mon sens de l’organisation peu affuté. Quelques outils similaires étaient parfois rangés dans des poches différentes ; un détail qui me faisait souvent perdre du temps à chercher celui dont j’avais besoin. Sous la pression ennemi, l’exercice pouvait davantage se révéler être un handicap qu’un véritable atout, surtout pour finir par lancer par inadvertance l’objet en question sur l’assaillant le moins dangereux. Mais j’y eus quand même recours à plusieurs reprises tant ces inventions se montraient finalement efficaces. Mais d’autres situations exigeaient que je pousse plus loin encore mon manque de respect des règles les plus élémentaires. Pour sauver certaines vies, je ne devais pas hésiter à adopter des méthodes plus discrètes et plus sournoises. Je ne voulais évidemment pas envisager de telles solutions. Mais Yuna m’a finalement fait réaliser que nous n’avions pas d’autres choix.


On peut enfreindre à loisir toutes les règles que l’on s’est fixées en essayant de se convaincre qu’on le fait pour de bonnes raisons, on ne peut en aucun cas échapper à sa conscience. C’est sans doute pour cela que me revinrent en mémoire certains des préceptes de mon oncle, la première fois que j’assassinai dans le dos un soldat Mongol comme l’aurait fait un lâche bandit de grand chemin. Je savais que je reniais tout ce en quoi ma famille avait toujours cru en agissant de la sorte. Cependant, je savais aussi, et surtout, que l’honneur ne sauverait pas notre île ou ces habitants. Alors j’ai continué, m’enfonçant de plus en plus dans ces approches en traître, tout aussi meurtrières que des affrontements plus directs. Insidieusement tapis dans les hautes herbes, j’observai les chefs de camp s’entrainer, l’air insouciant, avant de leur asséner un coup d’épée par derrière ou de leur couper la tête. Je distrayais à l’aide de pétards gardes et voleurs, dans l’espoir de m’introduire chez eux à leur nez et à leur barbe. J’attirai les uns à l’aide d’une clochette vers un baril de poudre pour mieux les faire exploser à l’aide d’une flèche enflammée, tandis que je poussai les autres à se retourner contre leurs alliés en leur un injectant un poison avec ma sarbacane. Au fur et à mesure que cette guerre avançait, j’étais devenu un maître dans l’art de l’infiltration et de la fourberie. Mais le ciel m’observait sans cesse, jugeant chacun de mes actes, et manifestant sa colère chaque fois que je privilégiais un peu trop les portes dérobées aux entrées principales. Le beau ciel bleu ensoleillé de Tsushima laissait progressivement place aux orages et aux tempêtes, dans lesquels se reflétaient chacun de mes écarts de conduite. La souffrance de toute une île voyant de telles extrémités prendre le pas sur ce qui aurait toujours dû subsister, mais peut-être aussi pour dénoncer la juste valeur d’un chemin bien peu agréable à emprunter.


Se cacher avait beau se montrer déterminant en de nombreuses occasions, il me fallait souvent composer avec le champ de vision bien particulier de mes adversaires. Certains semblaient avoir des yeux derrière la tête, tandis que d’autres remarquaient à peine ma présence alors que je me trouvais face à eux, notamment quand ils entraient dans une tente où je m’étais préalablement dissimulé. Je compris également que délaisser les hautes herbes au profit des toits était largement préférable, étant donné que je pouvais m’y risquer à presque toutes les fantaisies sans grand danger d’être détecté. Il m’était également possible de ramper sous les maisons, mais je renonçai rapidement à cette option qui me privait de toute capacité offensive. En vérité, j’ai fini par me sentir un peu prisonnier de cette nouvelle façon de combattre qui ne me proposait que trop peu de latitude, et que certaines découvertes rendirent finalement trop aisée. Ainsi, grâce à Yuriko, je fis l’acquisition d’un charme qui me permettait d’imprégner d’un poison mortel les clochettes que j’utilisais pour détourner l’attention des ennemis. La substance tuait toutes ses victimes sur le coup, effrayait régulièrement quelques-uns de ses compagnons qui quittaient les lieux à toutes jambes, et les fameuses clochettes se montraient bien plus simples à se procurer un peu partout que la plupart des autres outils dont je disposais. Cette stratégie m’évita de perdre trop de temps à libérer les trop nombreux lieux occupés par les Mongols. Mais trop y recourir finit par faire naître en moi un fâcheux sentiment d’ennui et de répétitivité, en plus d’accentuer en moi ce tenace sentiment de n’être qu’un lâche. Je pouvais évidemment varier les plaisirs en élaborant d’autres tactiques, ou en refaisant appel à mon katana pour quelquefois revenir à des assauts plus francs. Mais je ne trouvai aucune alternative aussi fiable et rapide compte-tenu des conditions que je rencontrai. Et mon épopée s’annonçait trop longue pour que je me hasarde à m’infliger un excès démesuré de handicaps. Il me fallait donc trouver d’autres moyens de m’apaiser. Et redécouvrir la richesse de l’île de Tsushima fut alors salvatrice.



Tsushima, sa quiétude et ses trésors



C’est très souvent dans les moments les plus douloureux que l’on mesure la véritable valeur des choses. Dans mon cas, les incessants conflits et souffrances engendrés par cette guerre ont exacerbé un besoin de quiétude que je finis par trouver dans les paysages et secrets de notre magnifique péninsule. A ce propos, je me réjouissais chaque fois qu’une requête me demandait de parcourir une longue distance. Je me demandais alors avec excitation quelle surprise j’allais encore découvrir. C’est ainsi que je chevauchais au milieu de toutes ces contrées aux ambiances et couleurs d’une variété qui me sidérait chaque fois que j’arrivais dans une nouvelle région. Je me souviens de ces moments d’émerveillements à contempler le grand champ de fleurs rouges d’Umugi, pourtant connu pour ces environnements marécageux. Comment oublier le Temple d’Or et sa forêt tirant son nom de ses arbres en feuilles d’un orange éclatant ? Et quelle satisfaction de visiter le monastère d’Omi, paisible, majestueux, et chargé d’histoire. Je prenais donc plaisir à arpenter chaque lieu, à l’aide de mon cheval noir que je nommai Sora, ce qui me donna régulièrement l’envie me perdre dans quelques activités auxquelles je n’aurais, d’ordinaire, que peu prêté attention.


Rapidement, je me laissai donc aller à m’écarter de plus en plus souvent de ma route afin de suivre un renard m’invitant à me recueillir à un sanctuaire d’Inari, ou m’arrêtant dans des lieux appropriés à la composition de haïkus. Des activités qui me rassérénaient, en plus de m’octroyer des récompenses qui me rendaient souvent la tâche plus facile. En revanche, si je ne remercierais jamais assez Taka pour le grappin qu’il m’a fabriqué pour rendre plus aisé mes fréquentes sessions d’escalade, je ne suis guère convaincu d’avoir bien fait de me hasarder à gravir des montagnes à la recherche de temples cachés. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours apprécié de grimper un peu partout, mais en tant que samouraï, le recul m’empêche de croire que me prendre pour un animal sauvage capable de sauter de rochers en rochers à plusieurs centaines de mètres de hauteur était vraiment pertinent. Ces ascensions suicides me firent d’ailleurs connaître nombre de mésaventures occasionnant quelques chutes malencontreuses. Quand mon grappin ne refusait pas de s’accrocher à l’endroit visé, il m’arrivait aussi d’être victime de phénomènes étranges comme celui de me retrouver à planer dans les airs, bloqué contre des parois que je croyais pouvoir franchir d’un simple saut. A ce propos, je me souviens d’ailleurs de ce moment où je devais en découdre avec quelques adversaires, et que ma frappe céleste m’a entrainé à plusieurs centaines de mètres du lieu où je combattais. Je ne m’explique pas ces différents mystères qui augmentèrent avec le temps, mais je sais en revanche qu’ils m’ont suffisamment gêné pour qu’y repenser maintenant me mette un peu en colère. Heureusement, voir un objet que je venais de récupérer se transformer en un énorme cube rouge lorsque j’y jetais un œil dans mon sac ne suffit pas pour altérer mon désir toujours plus grand d’exploration. Et même si je décidais de me détourner plus que de raison de mes objectifs principaux, il m’était impossible de me perdre, le vent ou les oiseaux me remettant toujours sur le droit chemin. Il m’était évidemment possible d’éviter d’inutiles allers-retours en me contentant de regarder ma carte pour me rendre directement d’un point d’intérêt à l’autre. Cependant, je pense que mon implication dans cette aventure s’en serait regrettablement ressentie. Je pourrais m’étendre encore longtemps sur une multitude de détails qui ont parsemé mon aventure, mais l’encre de mon pinceau qui se raréfie m’invite maintenant à conclure.


Je m’appelle Jin Sakai, et je suis fier d’avoir pu contribuer à défendre l’île de Tsushima contre l’invasion de Kotun Khan et son armée Mongole. Au premier abord, peut-être aurez-vous l’impression que mon histoire n’a rien d’original. Et vous aurez sans doute raison. Mais elle est surtout bercée par diverses figures attachantes, des tranches de vie singulières, et une magnifique découverte du Japon à travers l’île de Tsushima. J’y ai vécu des moments intenses comme dans ces nombreux combats dont je connus aussi bien le caractère épique que confus. J’ai su comprendre l’intérêt de la furtivité grâce aux nombreuses possibilités qui s’offraient à moi, malgré certaines situations un peu hasardeuses. Et je me suis délecté de découvrir les multiples trésors que cachait ma terre natale d’une beauté visuelle sans pareille, même si je me perdais de temps à autres dans une surcharge d’activités d’une futilité inqualifiable pour un samouraï. Si je reste dubitatif devant certains phénomènes étranges que j’ai rencontrés en cours de route, cette aventure n’avait pour autre but que d’être celle d’hommes et de femmes faisant face à une situation précaire et conflictuelle, sans aucune prétention démesurée, mais d’une réelle authenticité. Si jamais, un jour, vous avez l’occasion de vous en imprégner, peut-être ne la verrez-vous pas avec la même tendresse que moi. Mais l’histoire du Fantôme de Tsushima restera, quoi qu’il en soit, à jamais gravée dans ma mémoire.

Arnaud_Lalanne
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le 11 sept. 2020

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