God of War par framboisier
Sorti de nulle part en 2005, ce jeu a étonné tout le monde de part sa violence, la brutalité de la mise en scène de ses combats, et ses graphismes époustouflants. Pensez donc! Tel Kratos, simple mortel s'attaquant à un Dieu de l'Olympe, la PS2 rivalisait presque avec la toute nouvelle Xbox360.
Cependant, une fois passé outre le côté spectaculaire du jeu, et la surprise du début, le jeu révèle un certain nombre de défauts. Déjà, le scénario et les cinématiques font vraiment série Z, du genre Xena la guerrière. Mais passons, la concurrence ne fait pas vraiment mieux. God of War pêche plus par son manque de variété, et par des problèmes de rythme, surtout vers la fin ou on enchaîne les combats en arène fermée, et les énigmes se ressemblent un peu toutes. Le jeu souffre également d'une difficulté mal dosée, parfois carrément gonflante (qui n'a pas pesté contre ces putains de colonnes à escalader aux enfers).
On peut regretter également le manque de bosses. Alors que le jeu démarre tambour battant (le combat contre l'hydre), on ne croisera quasiment aucun boss jusqu'à Barbe rous... pardon, Arès.
Arès, le boss de fin donc, symbolise quant à lui un autre problème du jeu: le design. L'ensemble n'est pourtant pas mauvais, mais très inégal. Et ça contribue au côté nanardesque du jeu, ce qui est un peu dommage.
Les fondations du jeu sont malgré tout très bonne. Le système de combat est simple mais efficace. Le level-design est bon et l'alternance phase de combats/puzzles est bien vue même si pas toujours bien exploitée.
God of War est donc un premier essai réussi, et pose de très bonnes bases pour un second opus réellement dantesque.