Another walking simulator: rain and thunder edition

Gone home s’inscrit dans ces jeux de « walking simulator », vous savez ces jeux qui ne vous demandent pas autre chose que d’avancer pour progresser dans l’aventure. Nous sommes dans les années 1990, aux Etats-Unis, vous incarnez Katie, une jeune femme qui rentre d’un long voyage en Europe pour tomber sur la grande maison familiale vide de tout occupant.

Que s’est-il passé ? Pourquoi votre sœur Sam n’est pas là pour vous accueillir ? C’est ce que vous allez découvrir pendant une heure ou deux en arpentant les couloirs de la bâtisse, qui cache certains secrets. Les développeurs de Bioshock 2 l’antre de Minerve nous livrent ici à nouveau une histoire humaine sympathique, dénué de tout sursaut dramatique type « jump scare ». Non, bien que le jeu s’amuse à « jouer » avec les codes classiques du jeu d’horreur, avec l’orage qui va parfois vous faire sursauter, ou des lampes qui grésillent, ou encore des références horrifiques, Gone Home est décidément dénué de l’envie de vous terrifier derrière votre écran.

En résumé, Gone Home est donc un simili-walking simulator, avec un brin d’énigmes, avec un brin de storytelling et d’hommages aux années 1990, ou vous allez jouer à l’apprenti détective dans votre propre maison, en fouillant les notes, les tiroirs, les placards dans l’espoir d’accéder au grenier. Ni réellement transcendant, ni réellement mauvais, Gone Home a l’avantage d’être relativement bien réalisé et compact, qui vous fera passer un moment agréable. C’est le principal. Je ne vois pas un chef d’œuvre vidéoludique en lui cependant, c’est vraiment le genre de jeu d’indépendant lorsqu’il est en promotion qui peut valoir le coup, entre deux titres triple A .