"Nous sommes le 19 août 2016 et je suis Michael De Santa. Vous me connaissez surement, il y a 20 ans j'étais un des plus grands braqueurs de ce pays, et un des plus sanguinaires. Il y a trois ans, j'ai été obligé de revenir braquer et tuer malgré mon comportement dysfonctionnel et mon mariage qui part en vrille, alors que j'était sous le programme de protection des témoins du FIB. J'ai revu d'anciens amis et je m'en suis fait de nouveaux. Et aujourd'hui, je vais vous montrer ce que c'est que de vivre dans la ville la plus paradisiaque de ce pays : Los Santos, là où le rêve américain est toujours aussi rayonnant"


Le 17 septembre 2013, Grand Theft Auto V sort sur Xbox 360 et sur PS3 après une attente de dingue, des trailers oufs et 5 ans après le plutôt décevant Grand Theft Auto IV et débarque (enfin) sur PC le 14 avril 2015 après de (très) nombreux mails des pécéistes à Rockstar (à quand Red Dead Redemption ptn les gars ?) pour une version plus grande, plus belle et avec l'ajout du mode FPS et... Et c'est bon.


L'histoire de GTA V est une histoire comme celle des autres GTA : Michael de Santa est un ancien braqueur mis sous le programme de protection des témoins du FIB, son mariage est désastreux, ses enfants sont des purs produits de consommation, il vit dans un beau manoir de la belle ville de Los Santos, la même ville que dans l'épisode San Andreas. Après une tentative de vol, il fait la rencontre de Franklin Clinton, jeune gangsta des Familles et retombera sur son vieil associé, Trevor Philips, un canadien psychopathe, cannibale et défoncé à la méthamphétamine. Ce petit gang recommencera à braquer des banques et a travailler pour le FIB pour se protéger, protéger leurs informateurs jusqu'au casse du siècle : L'Union Depository. Tout cela en passant par la réalisation de films, des rendez-vous chez le psy, des vieilles rencontres et des règlements de compte. Ce scénario continue de parodier les films de gangsters en rajoutant une petite touche Menace II Society ou Boyz In The Hood vraiment sympathique, côté qui avait très bien marché dans l'épisode San Andreas (épisode très souvent cité comme le meilleur de la saga), en rajoutant plein de références aux anciens jeux (on nous parle de Nico Bellic lors de la préparation d'un braquage, et j'en passe) et à la pop culture, comme toujours (Kenny Loggins est DJ d'une des radios, par exemple).


Au niveau des graphismes... wow. Vraiment. Le jeu est absolument magnifique, sans que vous ayez à pousser votre machine à la limite du suicide (tant que vous ne le mettez pas en ultra), mais même les graphismes moyens vous font regarder parfois le décor en faisant "waw". Et puis vous faites un selfie. Oui. Un selfie. Si GTA V est une réussite, c'est aussi grâce a ses mécaniques. Si GTA IV se voulait assez réaliste et rigide avec les déplacements de personnages, la conduite de véhicules foireuse ou le système de visée horrible au possible, GTA V est un jeu renouant avec l'arcade, la visée étant simplifiée, les véhicules réactifs et les déplacements plus souples et immédiats et la sensation de vitesse se fait bien plus importante. Le téléphone est également repris et amélioré, vous pouvez maintenant prendre des photos, les partager. Et la grande nouveauté de cet épisode : le multijoueur tout seul. Dans cet épisode, vous pouvez jouer les trois personnages (Michael, Trevor et Franklin) et utiliser un seul bouton pour passer d'un personnage à l'autre afin de vivre des histoires secondaires différentes, gérer vos munitions différemment et avoir des pouvoir différents (Trevor tape plus fort et prend beaucoup moins de dégâts, Franklin ralentit le temps en voiture pour les virages compliqués et Michael peut ralentir le temps pendant une fusillade) ainsi qu'avoir certaines caractéristiques qui changent, pour la conduite, l'endurance, le pilotage et j'en passe...


Le multi du jeu (GTA Online) est lui aussi très bon : le panel d'armes est plus important, les MàJ et DLCs sont gratuits et assez quotidiennes, malgré des serveurs surchargés, mais, mais, MAIS, aura la plus grande honte pour les PCistes... Avec ses bans. Rockstar aura retenu la leçon du mode online de GTA IV et bannira automatiquement toute personne ayant un jeu modifié, même si ce mod est configuré seulement pour le solo. Et avec ça, les cheaters sont malheureusement beaucoup trop présents, faisant même bannir des joueurs legit avec des dons d'argent trop étranges selon le jeu.


Au final, Grand Theft Auto V est un très bon jeu et un très bon GTA, à ranger aux côtés de Vice City et de San Andreas (qui se passe dans la même région). Il est très très bien rempli (comptez une bonne vingtaine d'heure pour finir l'histoire en rushant comme pas possible) et en faire le tour ne sera pas facile, vu le nombre d’événements popant aléatoirement, la seule grosse tache étant le multi et la politique de Rockstar sur les mods et l'incapacité de reconnaître un cheater sur le jeu, ainsi que le prix toujours aussi élevé 2 ans après sa sortie (60€ sur PC)

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le 29 avr. 2017

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Urkopia

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