Annoncé depuis quelques années, et attendu au tournant, c’est en ce début de mois de mars 2017 que j’ai pu enfin m’essayer à cet open world dans une ambiance bien particulière. En effet, mixer post apo et dinosaures robots, il fallait y penser. Et Guerilla, à qui l’on doit les Killzone, l’a fait.
Les premiers pas dans ce monde rétro futuriste sont classiques, mais efficace. On pose l’histoire et l’ambiance en le mélant au tutoriel. L’évidence frappe vite à la tronche : le jeu est beau. La DA des enemies est soigné et original. La bande son colle, tout est bon au niveau de la réalisation.
Le jeu se rapproche pas mal d’un Far cry dans sa progression : le jeu est divisé en régions que vous allez pouvoir explorer. Dans chaque région, vous allez retrouver différents types d’épreuves et d’activités que vous retrouvez aussi dans les autres régions du jeu. Et c’est là que le souci va se poser. En 2017, je n’ai plus envi de farmer des missions insipides de « va tuer X mecs » ou « va collecter X trucs ». C’est sans intérêt. Heureusement la quête principale est interessante, et les missions secondaires scénarisés. Mais passés ça, rien de bien passionnant à se mettre sous la dent. Surtout que j’ai commencé Zelda : Breath of the wild pendant mes aventures dans ce Horizon, et qu’il y a bel et bien un avant et un aprés Zelda lorsque l’on parle de monde ouvert. Tout y est intéressant alors que dans Horizon, tout est bien vide. Et ce ne sont pas les photos ou autres journaux qui viendront sauver la mise d’un potentiel à mon goût bien gaché.
Mais ne vous y trompez pas, je n’ai pas parlé du gameplay mais celui est trés bon. La chasse, c’est cool, la furtivité, pirater des machines, se battre contre une IA humaine totalement décérébré, c’est pas dégueu dans l’ensemble. Mais je me suis ennuyé.